Badh Siracine est une ex-agente, trahie par la DGSE, que son passé rattrape. Ce nouveau film de Guillaume de Fontenay, le réalisateur de « Sympathie pour le diable », sort mercredi au cinéma, avec Marine Vacth.

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Publié le 06/08/2025 12:44

Temps de lecture : 2min

Marine Vacth incarne Badh Siracine dans le film "Badh". (PAN DISTRIBUTION)

Marine Vacth incarne Badh Siracine dans le film « Badh ». (PAN DISTRIBUTION)

Badh de Guillaume de Fontenay sort mercredi 6 août dans les salles. Il raconte l’histoire d’une agente secrète française en quête de vengeance, Badh Siracine, interprétée par Marine Vacth. Elle est un élément majeur des services secrets français. Chargée d’éliminer un gros trafiquant d’armes en Syrie, elle se voit trahie par la DGSE. Elle disparaît et choisit de refaire sa vie incognito au Maroc, jusqu’au jour où son mari est pris pour cible et que son passé refait surface.

Après Sympathie pour le diable en 2019 sur la vie du journaliste Paul Marchand, Guillaume de Fontenay puise à nouveau dans une réalité conflictuelle pour nourrir sa fiction. « On m’a proposé ce scénario en septembre 2023, se souvient-il. On a beaucoup travaillé sur l’adaptation pour en faire un espèce de ‘Jason Bourne’ au féminin. »

« J’avais envie aussi que le film ne soit pas qu’un film d’action, mais que le film dise aussi des choses, qu’il soulève des questions. »

Le réalisateur Guillaume de Fontenay

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« J’ai fait appel à des conseillers de la DGSE, raconte Guillaume de Fontenay, l’écrivain Vincent Nouzille qui a écrit ‘Les tueurs de la République’, Guillaume Dasquié, qui a fait le formidable documentaire sur l’histoire de Lafarge et Pascal Chouet, qui était un ancien directeur de la DGSE en Afrique du Nord. »

Depuis des décennies, les thématiques de l’espionnage, du renseignement, sur fond d’enjeux diplomatiques sont une formidable matière scénaristique et de cinéma. Ce qui n’a pas empêché Guillaume de Fontenay de vouloir faire un film aussi réaliste et précis que possible. « Ça soulève des questions aussi morales, donc c’est intéressant de le questionner, souligne le réalisateur. J’ai essayé d’être le plus réaliste et, même dans l’action, d’être le plus cru : caméra immersive, caméra à l’épaule, ça bouge beaucoup. Mais j’ai voulu travailler avec les comédiens pour que chaque fois, les mots soient justes, les intentions soient fortes et qu’il y ait au travers de cette narration des choses qui se disent. »

Badh séduit par la qualité de sa mise en scène et notamment les scènes de poursuite et de combat. Marine Vacth se révèle très crédible en héroïne d’action, entourée par une distribution de qualité : Niels Schneider, Emmanuelle Bercot, Slimane Dazi, ou encore Grégoire Colin. Et pour ne rien gâcher, les villes d’Essaouira ou Casablanca, au Maroc, offrent de très beaux décors naturels.