Elle est accusée d’avoir artificiellement fait grimper le prix du titre d’une entreprise entre 2009 et 2012, et accepté des cadeaux de luxe en dépit des lois contre la corruption alors qu’elle était la Première dame.

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Publié le 07/08/2025 08:39

Mis à jour le 07/08/2025 08:39

Temps de lecture : 1min

L'ex-première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee, arrive au bureau du procureur spécial, à Séoul, le 6 août 2025. (ANTHONY WALLACE / AFP)

L’ex-première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee, arrive au bureau du procureur spécial, à Séoul, le 6 août 2025. (ANTHONY WALLACE / AFP)

Le bureau de la procureure spéciale de Séoul a demandé, jeudi 7 août, l’émission d’un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancienne Première dame Kim Keon Hee, au lendemain de son interrogatoire pour une série d’allégations, dont la corruption et la manipulation de cours boursiers. Il s’agit de l’épouse de l’ex-président Yoon Suk Yeol destitué en avril et détenu pour avoir imposé la loi martiale l’an dernier.

La procureure spéciale Oh Jung-hee a précisé que les accusations portaient sur des violations des lois sur les marchés de capitaux et les investissements financiers, ainsi que des lois sur le financement de la vie politique.

Si ce mandat est accordé, ce serait la première fois dans l’histoire de la Corée du Sud qu’un ancien président et la Première dame seraient tous deux arrêtés. « Je présente mes sincères excuses pour avoir causé des problèmes alors que je ne suis qu’une personne sans importance. Je vais coopérer pleinement à l’enquête », avait-elle déclaré mercredi avant son interrogatoire. Elle a nié les allégations durant l’interrogatoire, selon des médias locaux.

Kim Keon Hee est accusée d’avoir artificiellement fait grimper le prix du titre d’une entreprise entre 2009 et 2012, et accepté des cadeaux de luxe en dépit des lois contre la corruption alors qu’elle était la Première dame.