Depuis la fin juin, le chikungunya circule activement à Castries, à l’est de Montpellier, où douze cas autochtones sont désormais confirmés. Alors que la fête votive bat son plein, l’ARS Occitanie multiplie les opérations de démoustication pour contenir la propagation du virus transmis par le moustique tigre.

Depuis la détection du premier cas autochtone de chikungunya à Castries autour du 27 juin 2025, l’ARS (Agence Régionale de Santé) est en alerte. Le virus, transmis par le moustique tigre, continue de circuler localement. Après neuf cas recensés la semaine dernière, douze sont désormais confirmés, avec deux cas supplémentaires apparus alors que la commune célébrait ses fêtes votives.

Démoustication autour de la maison de retraite

Face à cette recrudescence, une troisième opération de démoustication a été menée mercredi 6 août à 5 heures du matin, dans le secteur de la maison de retraite. Comme pour les précédentes interventions, réalisées les 23 et 24 juillet, c’est la société Altopictus qui a été chargée du traitement. L’objectif : pulvériser un insecticide ciblé pour éliminer les moustiques adultes et freiner leur reproduction.

L’ARS Occitanie, qui coordonne la gestion du foyer, suit de près l’évolution des cas et l’efficacité des traitements. Pour rappel, Castries a été désignée ville pilote dans le cadre d’un protocole expérimental, visant à mieux comprendre la circulation du virus et du moustique vecteur. D’autres interventions pourraient suivre si la situation l’exige.