Situées non loin de la Nouvelle-Zélande, à côté de la Polynésie française, les Îles Cook sont au cœur des convoitises des États-Unis et de la Chine pour leurs fonds marins riches en terres rares. Une société mexicaine estime la valeur des ressources à plusieurs milliards.

Eau translucide, palmiers et plage de sable fin. Les Îles Cook sont un véritable havre de paix pour celles et ceux qui souhaiteraient y passer leurs vacances. Cela étant, l’archipel risque de perdre de son attrait d’ici quelques années. En effet, les îles sont au cœur des convoitises des deux grandes puissances mondiales : les États-Unis et la Chine, rapporte TF1info. Mais alors, pourquoi ?

Ici, pas de pétrole mais des profondeurs riches en minerais rares sur lesquels lorgnent les deux pays. Les fonds marins de l’archipel sont tapissés de nodules polymétalliques, c’est-à-dire des morceaux de roches de la taille d’une pomme de terre, riches en terres rares telles que le fameux cobalt, le nickel et le manganèse. Nécessaires au fonctionnement de technologies de pointe comme les véhicules électriques, les smartphones ou certains missiles, ces dernières sont au cœur d’une concurrence acharnée entre nations.

Des fonds marins estimés à quatre milliards de dollars

Le fait est que le territoire maritime des îles est immense et regorge de ces richesses. « Les ressources sont estimées à une valeur potentielle d’environ 4 milliards de dollars », a estimé une société texane qui détient d’ores et déjà des droits d’exploration sur 20 000 kilomètres carrés dans la zone économique exclusive des Îles Cook.

Du côté diplomatique et économique, le petit État, en libre association avec la Nouvelle-Zélande, fait jouer la concurrence. La monarchie s’est tantôt associée avec la Chine pour explorer ses fonds marins, tantôt avec les États-Unis en signant un accord avec Rarotonga, la capitale de l’archipel.

publié le 7 août à 12h00, Gabriel Gadré, 6Médias

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