« Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle », a déclaré jeudi 7 août le lieutenant-général Eyal Zamir, selon un communiqué de l’armée israélienne. Cette réaction intervient après que le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a sommé la veille l’armée d' »exécuter » les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza. Alors que le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, se prépare à annoncer en fin de journée une nouvelle phase des opérations pour vaincre « totalement » le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l’écho des réserves, voire de l’opposition, du chef d’état-major. Suivez notre direct.

Un arbitrage du gouvernement israélien attendu sur des opérations militaires dans la bande de Gaza. Selon la presse, qui agite la perspective d’une occupation totale du territoire palestinien, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit présider en fin d’après-midi jeudi une réunion du cabinet de sécurité en charge des questions militaires. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires, y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés.

Une flottille au large de Gaza pour demander la libération des otages. Des familles d’otages israéliens ont embarqué jeudi matin à bord de plusieurs bateaux en direction de la côte de la bande de Gaza afin de se « rapprocher autant que possible de leurs » proches captifs du Hamas, selon un vidéaste de l’AFP, à bord d’un des bateaux. 

Vingt personnes sont mortes, tuées par un camion chargé de vivres. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s’est retourné sur la foule.

Les humanitaires appellent à abroger une réglementation menaçant leurs activités dans les territoires palestiniens. Les agences de l’ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à « abroger l’exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie » occupée d’ici septembre.