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Publié le 07/08/2025 21:52

Mis à jour le 07/08/2025 21:52

Temps de lecture : 1min – vidéo : 2min

"On a tout perdu" : dans l'Aude, les habitants évacués de Coustouge découvrent les dégâts

« On a tout perdu » : dans l’Aude, les habitants évacués de Coustouge découvrent les dégâts
(France 2)

2min

Les personnes évacuées de leurs maisons dans l’Aude prient pour que leur propriété soit intacte. C’est le cas des habitants du village de Coustouge, longtemps encerclé par le feu. Certains ont pu rentrer chez eux pour la première fois depuis 48 heures, jeudi 7 août. L’une de nos équipes était à leurs côtés.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Déjà 48 heures qu’ils ne sont pas rentrés chez eux. Quand ils sont partis, les flammes cernaient leur village. Nous avons suivi ce convoi d’habitants de Coustouge (Aude) qui, pour la première fois depuis l’incendie, retournent chez eux, escortés par les gendarmes. La route, coupée à la circulation, est entourée d’arbres calcinés. Absolument tout autour du village est parti en fumée. Un choc pour un habitant qui découvre une partie des dégâts.

À quelques dizaines de mètres, cette maison, elle, a entièrement brûlé. Quand sa propriétaire la découvre, il n’en reste rien. Elle s’était préparée à son retour, connaissait l’état de sa maison, elle est aujourd’hui résignée : « On a tout perdu. On est sans rien, on n’a plus rien. Il faut aller récupérer, aller acheter des vêtements, il faut tout refaire », déplore-t-elle, bouleversée.

Il y a ceux qui sont partis, la moitié des 120 habitants, et ceux qui sont restés. Un homme de 78 ans avait pour consigne de se confiner au centre du village, car c’était l’endroit le plus sécurisé : « Ici, j’ai l’impression que c’est fini. J’espère que ça ne revient pas. C’est très traumatisant », confie-t-il.

Pour certains, le retour au village n’est que de courte durée. Ici, pas de réseau téléphonique ni d’électricité. Alors, on rentre le temps de constater, de prendre quelques affaires avant de partir, en espérant revenir.