Plus rien ne s’oppose désormais à l’application de la réforme de la loi PLM l’an prochain à l’occasion des élections municipales à Paris, Lyon et Marseille.
Ce jeudi soir, le Conseil constitutionnel a rendu un avis favorable à cette réforme, les Sages considérant qu’elle était conforme à la Constitution.
Pour rappel, sur impulsion du député Renaissance Sylvain Maillard, l’Assemblée nationale avait adopté ce texte polémique, rejeté par la droite au Sénat.
La réforme de la loi PLM permettra aux Lyonnais de voter en 2026 pour leur maire d’arrondissement mais aussi pour leur maire principal. Jusqu’à présent, vous votiez pour des listes dans les arrondissements qui envoyaient, selon une répartition décidée en 1982, un nombre donné d’élus au conseil municipal. Puis, tels de grands électeurs, les conseillers municipaux élisaient le maire de Lyon.
Demain, c’est donc une 10e liste, celle de la mairie centrale, qui devra être élaborée par les candidats.
Malgré les alertes lancées par les élus locaux, Paris n’a pas pris en compte la particularité de la situation lyonnaise. Car outre le scrutin municipal d’arrondissement et celui de la mairie centrale, à Lyon on vote également pour une troisième élection le même jour : la métropolitaine.
On ne sait toujours pas s’il sera demandé à Lyon de réaliser l’impossible, à savoir trouver suffisamment de place et d’assesseurs pour tenir ces bureaux de vote renforcés, ou si les élections métropolitaines seront décalées à l’été 2026, offrant ainsi à Bruno Bernard du rab pour son mandat.