Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce jeudi 7 août, au 1.261e jour du conflit.

La tendance du jour

Deux des hommes les plus puissants du monde vont se rencontrer (et non, on ne parle pas de Cédric Doumbé et Baki pour le rematch). Le Kremlin a annoncé jeudi un « accord de principe » pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump « dans les prochains jours », tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui insiste pour négocier directement avec son homologue russe.

Vladimir Poutine a estimé que les « conditions » n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec Volodymyr Zelensky. Moscou avait précédemment fait savoir qu’un tel scénario n’avait de sens qu’en phase finale des négociations de paix. Ce serait la première fois que Poutine et Trump se verraient directement depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Le chiffre du jour

2. L’Inde est le deuxième acheteur de pétrole russe après la Chine. L’économie russe est très dépendante des exportations d’hydrocarbures, dont les revenus servent à alimenter l’assaut d’ampleur lancé par la Russie contre l’Ukraine en 2022. C’est dans ce contexte économique que Vladimir Poutine a reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien, selon le Kremlin, une visite qui intervient après que Washington a augmenté sa surtaxe sur les produits indiens en raison des achats de pétrole russe. La teneur de la discussion n’a pas filtré.

Problème cependant dans ce bras de fer tripartite : les Etats-Unis sont le premier partenaire commercial de l’Inde, New Delhi exportant pour 87,4 milliards de dollars de marchandises vers le pays.

La tendance du jour

La Russie en veut à l’Ukraine, à l’Amérique et… à l’Italie. Oui, plus surprenant, la Botte n’est pas très bien vue à Moscou. Au point que la Russie a annoncé avoir convoqué le chargé d’affaires italien pour protester contre ce qu’elle qualifie de « campagne antirusse » dans les médias, nouvelle escalade dans les tensions entre les deux pays.

Cette convocation a eu lieu mardi « en raison de la campagne antirusse incessante dans l’espace médiatique italien et de la réaction disproportionnée de Rome face au rejet par Moscou de certaines déclarations odieuses de hauts représentants des autorités italiennes à l’encontre de la Russie », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère a accusé également des « médias mainstream italiens » de se livrer à « des activités antirusses » et a dénoncé des « attaques russophobes » menées avec « le soutien complet de cercles dirigeants italiens ».