C’est un pilote au talent exceptionnel, qui a réussi à atterrir sans encombres aux commandes de cet ATR-72, en pleine tempête sur l’aéroport de Birmingham en Angleterre. Avec des vents violents de travers, la manœuvre semble presque une formalité. Avec quelques frissons en plus.

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Les images impressionnantes d’un ATR-72 atterrissant avec un vent violent de côté sur l’aéroport de Birmnigham en Angleterre. Le pilote a dû faire preuve d’une dextérité exceptionnelle pour se poser sans encombres au final.

Alors que la France croulait déjà sous la chaleur et les incendies, la tempête Floris frappe l’Ecosse et le nord de l’Angleterre avec une force « inhabituelle » depuis ce lundi 4 août. La zone avait été placée en vigilance orange avec des vents violents. Presque du jamais vu en plein été.

Des vents d’ouest ou de nord-ouest exceptionnellement forts ont frappé l’Ecosse et le nord de l’Angleterre avec des rafales de 80 à 110 km/h, pouvant même atteindre 130 à 145 km/h sur certaines côtes, collines et ponts exposés. Le sud du Royaume-Uni a également été touché dans une moindre mesure.

En pleine période estivale, cette tempête a causé des perturbations dans les aéroports du pays. Retards et difficultés ont affecté les compagnies aériennes et mis a rude épreuve les nerfs des pilotes, obligés d’atterrir dans des conditions particulièrement périlleuses.

C’est le cas pour cet ATR-72, appareil fabriqué à Toulouse (Haute-Garonne) de la compagnie Aer Lingus Regional. En phase d’approche sur l’aéroport de Birmingham ce lundi, le pilote a dû combattre des vents de côté de plus de 50km/h au moment de s’aligner dans la trajectoire de la piste.

Dans cette vidéo, les personnes qui assistent à la scène pensent que l’avion ne va pas pouvoir se poser du premier coup. On voit l’appareil être trimballé d’un côté puis de l’ordre par la force des rafales de vent, avant de se redresser à la toute dernière minute avant de poser ses trains d’atterrissage sur la piste.

« C’est ce qu’on appelle une glissade latérale, un phénomène courant par vent de travers et cela demande une grande habileté » commente un internaute, tandis qu’un autre écrit ; « J’ai vu ces turbopropulseurs atterrir à Manchester dans des conditions de tempête, alors que les jets tournaient pour la troisième fois ».

Une prouesse donc du pilote mais aussi de l’avion toulousain, qui malgré sa légèreté est aussi une des plus stables grâce à ses hélices.