Ces dernières semaines, les spéculations allaient bon train : Sony préparait-il en coulisse une sortie en douceur du marché des smartphones ? La question s’est intensifiée après le recul de la marque en Europe, le recours accru à des fabricants tiers pour ses modèles milieu de gamme, et surtout la tempête provoquée par les problèmes du Xperia 1 VII. Mais Sue Lin, directrice financière du groupe, a pris la parole pour réaffirmer le rôle stratégique de cette activité.
Sony confirme : Xperia reste au cœur de sa stratégie mobile
Lors de la présentation des résultats financiers du 7 août, Sue Lin a été catégorique : Xperia est une activité très importante pour nous”. Un rappel qui fait écho à des prises de position déjà exprimées par Sony, mais qui prend un relief particulier à un moment où la marque est sous pression.
La dirigeante a souligné que les technologies de communication, que Sony développe depuis des décennies, dépassent le simple cadre du smartphone. “Elles servent à bien d’autres choses”, a-t-elle insisté, expliquant que le maintien d’un savoir-faire mobile est aussi un investissement pour d’autres domaines clés de l’entreprise.
Ce message intervient alors que le lancement du Xperia 1 VII a tourné au casse-tête. Des défauts majeurs ont conduit à suspendre les ventes et à lancer un programme de remplacement, un coup dur pour le seul modèle haut de gamme présenté cette année. L’absence de fuites sur les futurs Xperia 5 VII et 10 VII alimente encore les interrogations.
Malgré tout, Sony s’accroche. L’entreprise semble déterminée à “cultiver” la marque, selon les mots mêmes de sa CFO, et à conserver une place dans un marché dominé par des géants comme Apple, Samsung ou Xiaomi. Mais Sony assure vouloir continuer l’aventure Xperia, la marque a bel et bien réduit la voilure en Europe. En Finlande, les ventes ont cessé purement et simplement, et dans d’autres pays comme la France, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, les derniers modèles ne sont plus proposés sur les boutiques officielles.
La distribution se limite désormais à quelques revendeurs en ligne, signe d’un recentrage assumé sur les canaux numériques. Ce n’est donc pas une sortie totale du marché, mais plutôt un retrait discret des rayons physiques, motivé par une recherche de rentabilité et un recentrage stratégique.
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