Un exemple d’une création faite en diverses pièces métalliques.

Un exemple d’une création faite en diverses pièces métalliques.

CL

Adjoint du maire et membre du conseil municipal élu en 2024 à Saint-Amant-de-Boixe, Dominique Bonneau apporte un ensemble de nouvelles idées dans la gestion de l’espace urbain de la commune. Un investissement qui va au-del…

Un exemple d’une création faite en diverses pièces métalliques.

Un exemple d’une création faite en diverses pièces métalliques.

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Adjoint du maire et membre du conseil municipal élu en 2024 à Saint-Amant-de-Boixe, Dominique Bonneau apporte un ensemble de nouvelles idées dans la gestion de l’espace urbain de la commune. Un investissement qui va au-delà de l’entretien ou de la remise en état : passionné par le travail du métal, il compte en effet donner certaines de ses créations pour orner l’espace public.

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« On aime notre village et l’idée, c’est de redonner à la commune ce qu’elle m’a apporté », lance Dominique Bonneau, qui habite Saint-Amant avec sa femme Monique depuis 1975, et s’est lancé dans la sculpture d’œuvres d’art métalliques il y a dix-sept ans.

Créer un parcours dans le village

Clés, disques, barres en fer, chaînes de moto, bougies, pièces métalliques en tous genres : les réalisations sont soudées à l’arc et sortent de l’ordinaire. Des pièces individuelles qui forment un ensemble à voir de loin et de près, et qui jouent entre la forme et la fonction des objets d’origine. Les œuvres sont construites à partir de pièces de métal inutilisées, achetées aux particuliers ou aux ferrailleurs. « Ces objets n’ont plus d’intérêt, je leur donne une deuxième vie. Les gens sont sensibles au recyclage. »

Sur les centaines d’œuvres déjà réalisées, la plupart ont été données, certaines vendues. « J’ai une vingtaine de pièces à offrir, lance l’artiste, qui propose aux habitants et au conseil municipal de choisir des emplacements pour ses œuvres. J’aimerais inciter les gens à visiter le village. Et éventuellement encourager d’autres créateurs des environs à créer un parcours. »

Certaines œuvres sont visibles au restaurant l’Auberge de l’abbaye à Saint-Amant-de-Boixe.

Certaines œuvres sont visibles au restaurant l’Auberge de l’abbaye à Saint-Amant-de-Boixe.

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Au restaurant l’Auberge de l’abbaye à Saint-Amant-de-Boixe.

Au restaurant l’Auberge de l’abbaye à Saint-Amant-de-Boixe.

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Une façon de remercier le village, où il a géré dans les années 80 un magasin de prêt-à-porter, aujourd’hui disparu suite au changement de propriétaire. « On a eu le soutien sans faille de la population pour notre activité », glisse le septuagénaire. Parallèlement, l’artiste s’est intéressé au vitrail dans les années 2000, en suivant une formation auprès d’Anne Pinto et André Morteau, maîtres verriers à Tusson. « Des gens formidables que je n’oublie pas. Ils ont mis en place une salle d’exposition Gare à l’Art et j’ai eu la chance d’avoir exposé pendant plusieurs années dans cette galerie. »

« L’idée, c’est de redonner à la commune ce qu’elle m’a apporté. »

L’encadrement des vitraux le pousse vers le travail du métal. Il rencontre ensuite l’artisane Coralie Guerry à Saint-Amant-de-Boixe, qui le fait rentrer dans le monde des salons. « Elle m’a convaincue que mon travail méritait d’être connu et m’a invité à participer. Ça, je n’oublierai jamais. C’est quelqu’un de formidable », reprend l’artiste, qui a créé son activité d’auto-entrepreneur dans la foulée.

Avant de fonder en 2014, via la Chambre de métiers, une petite entreprise nommée Plaisir de Fer « Une activité qui s’est arrêtée en 2020 avec la crise du covid », confie Dominique Bonneau, dont les œuvres, elles, sont pérennes.