Répliques inoubliables, reparties légendaires, expressions mémorables : le Splendid a marqué l’histoire du cinéma français.
Dans les années 1960 et 1970, les films qui faisaient rire les Français relevaient du comique de situation. C’était l’époque de Gérard Oury, Claude Zidi, Yves Robert. Les stars s’appelaient Bourvil, Louis de Funès, Pierre Richard. Leurs films, que l’on pouvait regarder en famille, généraient des millions d’entrées.
Tout cela a changé avec la bande du Splendid : Michel Blanc, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et Bruno Moynot (inoubliable Monsieur Prescovitch). Avec eux, il y avait des situations hilarantes, mais aussi des dialogues tellement grandioses qu’aujourd’hui encore, plusieurs générations les connaissent par cœur.
À lire aussi
«Il est le vrai patron de la comédie populaire à la française»: Christian Clavier, faire rire est son métier
Une bonne partie de la bande s’était rencontrée au lycée Pasteur de Neuilly. Plus tard, les apprentis comédiens ont pris des cours avec Tsilla Chelton – future Tatie Danielle –, qui les avait pris sous son aile et qu’ils adoraient. De fil en aiguille, les copains ont commencé à écrire des pièces montées au petit théâtre…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous