LA MINUTE PHILO – Le gouvernement français et la Commission européenne ont proposé à tous les citoyens prétendument menacés par le pire à venir un « kit de survie » et un « sac de résilience ».
Que la peur puisse être une passion motrice est une évidence. Qu’elle puisse soumettre les gouvernés qui l’éprouvent en est une autre. Que les gouvernants aspirant à durer puissent en user en la créant et en l’instrumentalisant va de soi. Il n’y a donc rien de surprenant à voir le gouvernement français et la Commission européenne proposer à tous les citoyens prétendument menacés par le pire à venir un « kit de survie » et un « sac de résilience ».
Ces deux baluchons pour survivalistes en chambre sont censés protéger leurs détenteurs en cas de crise grave, et notamment de guerre. D’où l’étonnement consécutif à l’examen de leurs contenus. On y trouve un couteau suisse, un ouvre-boîte, de l’aspirine, du papier toilette… Ces hochets et amulettes devraient donc arrêter les balles, protéger des radiations, décourager les hackers, détourner les missiles et permettre aux Européens transis d’effroi de survivre « 72 heures ».
De telles élucubrations ne peuvent avoir qu’un seul objectif …
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 38% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous