Maverick Viñales est revenu sur sa relation avec
Valentino Rossi, lorsque tous deux étaient coéquipiers chez Yamaha
entre 2017 et 2020.

Il y a dix ans, Maverick Viñales rejoignait la
catégorie MotoGP. Aujourd’hui pilote expérimenté comptant 35
podiums dont 10 victoires, et père de famille, il affiche une
grande sérénité et bien plus de stabilité qu’il y a encore quelques
années. On se souvient en effet de sa séparation avec Yamaha en milieu
de saison en 2021
qui avait créé un véritable tremblement de
terre dans le paddock.

Le pilote espagnol sortait pourtant de plusieurs saisons très
solides, qui l’avaient vu terminer dans le top 5 du championnat, et
même le top 3 en 2017 et 2019. Surtout, il avait décroché ces
résultats tout en étant le coéquipier de Valentino
Rossi
, nonuple Champion du monde, vice-Champion en 2015 et
2016 avant son arrivée et star incontestée du paddock. De quoi être
déstabilisé et, pourtant, Viñales avait su trouver
sa place sans qu’aucun conflit n’entache sa relation avec
l’Italien.

Maverick Vinales Valentino Rossi

« Ce n’était pas facile, mais pour moi, ça a été une
très belle expérience de partager le box avec Valentino. Regardez
contre qui je me battais, sur la piste et en dehors. C’était plus
facile pour moi de l’affronter sur la piste qu’en dehors, bien sûr.
Parce qu’en dehors, il n’y en avait que pour Valentino. Ce n’était
pas facile à gérer. Mais c’est un gars très cool, très gentil et
très amical », a déclaré Viñales au site
espagnol AS.

« À vrai dire, j’avais une excellente relation avec
lui, mais il est très intelligent. Très, très intelligent. Et il
voulait gagner, même si tout le monde ici veut gagner. La seule
année où je ne l’ai pas battu, c’était en 2018, quand il m’a battu
de deux points, et c’était vraiment parce que Yamaha avait choisi
ce que Valentino voulait, mais les autres années, j’étais
fort. »

Finalement, l’arrivée de Fabio Quartararo dans l’équipe en 2021
a plus déstabilisé Viñales. Le Français a enchaîné
les performances jusqu’au titre cette saison-là, que l’Espagnol a
finalement terminée chez Aprilia. Il y a reconstruit sa confiance,
jusqu’à devenir le leader de l’équipe, avant d’arriver chez KTM
cette année où il a su prendre son temps pour prendre en main la
RC16 et évoluer aux avant-postes, souvent devant les pilotes
officiels.