EXCLUSIF – Les sénateurs de l’Orne et du Lot Nathalie Goulet et Raphaël Daubet déplorent un «cloisonnement des administrations» qui «entrave toute politique efficace de lutte» contre le blanchiment.
«Le Sénat dénonce une absence de stratégie globale, un cloisonnement des administrations, une fragmentation normative et une inertie institutionnelle qui entravent toute politique efficace de lutte contre l’argent sale » en France. Ce constat choc ouvre l’exposé des motifs d’une toute nouvelle proposition de loi visant à lutter contre la «gangstérisation» de la France, déposée il y a quelques jours à peine par la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet, spécialisée dans la délinquance financière et auteur de L’argent du terrorisme (éditions du Cherche Midi, 2025), et le sénateur RDSE du Lot Raphaël Daubet.
«Le dispositif actuel souffre d’un empilement de règles, d’une sous-dotation chronique des organes de régulation, d’un manque d’interopérabilité entre les fichiers publics et d’un retard dans la mise en œuvre des technologies de détection», poursuit ce texte législatif, déposé au Sénat le 31 juillet, un mois après la remise à Gérard Larcher d’un long rapport intitulé «Ces dizaines de milliards…
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