Les services de l’État savaient qu’il y avait du Fastac, retiré du marché français en 2020, et sans doute d’autres produits interdits en Europe sur le site de l’usine BASF de Genay près de Lyon. Daté du 5 août, un rapport non publié de la Dreal auquel le Progrès a pu accéder, a révélé cette présence à hauteur de dix tonnes pour le Fastac et de plusieurs dizaines de tonnes pour d’autres produits contenant de l’alpha-cyperméthrine, substance interdite dans toute l’union européenne en 2021.
Mais la présence de ce produit est avérée bien avant, par une inspection datée du 13 février 2024 de la Direction régionale de l’environnement (DREAL). Lors de cette visite consacrée aux risques air et incendie, une inspectrice relève la présence de Fastac, mentionnée à la page 7 de son rapport daté du 15 février. « De façon similaire, elle (l’inspectrice NDLR) a consulté la FDS (Fiche de données de sécurité) de la substance dénommée « Fastac® 100 EC » […] classée notamment liquide inflammable, afin…