Certains diront que c’est la vie du commerce dans une ville : il y a des pas-de-porte qui ouvrent, d’autres qui ferment…

Loin de nous l’idée de dire qu’il n’y a que des commerces qui baissent le rideau à Saint-Étienne. Ces dernières semaines, nous nous sommes d’ailleurs fait l’écho de plusieurs ouvertures : Maison H (bijoux) rue des Martyrs-de-Vingré, Noir de monde (prêt-à-porter féminin) rue Michelet, le Bistrot de Sainté place Jean-Jaurès, Sourire en stock (cadeaux et accessoires) rue Camille-Colard, etc.

Mais malheureusement, le centre-ville a également connu une grosse vague de fermetures depuis le début de l’été.

Gant, rue Michelet

C’est la boutique de prêt-à-porter masculin et féminin Gant, au 22 rue Michelet, qui a ouvert le bal.

Présente depuis de nombreuses années, l’enseigne suédoise haut de gamme ne trouvait manifestement plus sa clientèle à Saint-Étienne. Il est vrai que la boutique était très souvent déserte…

Ne reste plus qu’à espérer que le local soit rapidement repris, même si on ne se fait pas trop de souci pour cela, la rue Michelet restant une des artères commerçantes les plus vivantes et les plus prisées de la ville.

Nashville Hot Chicken, place Jean-Jaurès

Autour du 20 juillet, ça a été au tour du fast-food Nashville Hot Ckicken, place Jean-Jaurès (à l’angle avec la rue de la Résistance et la rue d’Arcole) de fermer subitement ses portes.

Un mot griffonné à la main avait été apposé sur la vitrine à destination de la clientèle : « Merci pour votre fidélité, vos retours et surtout votre présence… »

Pourtant, là non plus, l’enseigne de restauration rapide spécialisée dans le poulet pané n’a jamais vraiment séduit les Stéphanois : ouverte en juin 2023 à la place de Frite alors, elle aura tenu à peine plus de deux ans. S’il y avait quelques adeptes de ses recettes, ils devront désormais se rendre à Lyon, où un Nashville Hot Chicken est présent dans le 2e arrondissement, ou au Memphis à Villars (Nashville est une franchise du groupe Memphis).

Richard Traiteur, rue du Grand-Moulin

Autre fermeture, celle de Richard Traiteur, au 3 rue du Grand-Moulin, à deux pas de la place Dorian. En quelques mois seulement, le professionnel de l’alimentaire aura donc fermé ses deux adresses dans le centre-ville stéphanois puisqu’il avait déjà dû quitter, contraint et forcé, les Halles Biltoki en mars dernier.

Richard Traiteur a annoncé la nouvelle sur ses réseaux sociaux fin juillet. « Ce choix s’inscrit dans une volonté de recentrer nos énergies pour mieux vous accueillir ailleurs, avec plus de confort, plus de visibilité, et toujours le même engagement pour une cuisine maison, locale et de qualité », est-il écrit.

D’après nos informations, c’est dans le quartier de Châteaucreux que le traiteur devrait à nouveau accueillir les gourmets d’ici quelques mois.

Moonbo, place de l’Hôtel-de-Ville

Autre fermeture survenue tout récemment : celle de Moonbo, qui avait ouvert pas plus tard qu’en décembre 2023, au 5 place de l’Hôtel-de-Ville, dans les anciens locaux de La Poste.

Le coffee-shop (donuts, milk-shakes…), qui avait donné des couleurs à la place avec sa devanture rose bonbon et vert d’eau, était à l’époque la cinquième implantation en France de cette enseigne clermontoise, qui en compte aujourd’hui une douzaine. Mais qui quitte donc déjà Saint-Étienne…

My Lovers by Jeffy Pop, rue Alsace-Lorraine

La palme de la fermeture la plus rapide revient à l’enseigne My Lovers by Jeffy Pop, une boutique qui faisait à la fois du prêt-à-porter féminin moyenne gamme et du déstockage de marques.

Celle-ci avait en effet ouvert ses portes le 31 mai 2024, dans les anciens locaux de Burton of London, aux 5-7 rue Alsace-Lorraine. Voici donc les 250m2 de ce local commercial en plein centre-ville à nouveau vides.

Boulangerie de Saint-Jacques, rue Pointe-Cadet

Présente pour sa part depuis de très nombreuses années dans le quartier Saint-Jacques, la boulangerie du même nom, au 3 rue Pointe-Cadet, vient, elle aussi, de fermer ses portes.

Sur la vitrine, une affiche verte de l’Hôtel des ventes du Marais indiquant que le fonds de commerce est à vendre. Celui-ci devrait selon toute vraisemblance être mis aux enchères d’ici quelques semaines.

Face à un tel marasme estival (et notre liste n’est peut-être pas exhaustive), on espère sincèrement que la rentrée apportera son lot de bonnes nouvelles.