Par
Julian Doubax
Publié le
9 août 2025 à 6h32
« Au début, je pensais que c’était une blague », avoue Léo quand son frère l’a appelé pour lui indiquer la mauvaise nouvelle. Début juillet 2025, cette famille habitant à Eysines (Gironde) a été victime d’une erreur de son bailleur lors du déménagement d’une cave de la résidence. À la suite de cette bévue, de nombreuses affaires familiales et sentimentales qui étaient conservées précieusement ont été détruites.
La mauvaise cave
Début juillet, une personne de la résidence où sont domiciliés Léo et sa famille va déménager. Domofrance, le bailleur, mandate alors une société spécialisée pour vider et jeter les affaires de sa cave.
Malheureusement, les choses ne se passent pas comme prévu. « Lors de l’intervention, l’entreprise a vidé la mauvaise cave. Elle s’est occupée de celle juste en face qui était la nôtre », raconte Léo, désabusé par la situation. C’est son frère qui constate l’erreur en découvrant la pièce totalement vide.
En déplacement professionnel, le Girondin se dépêche de joindre la société qui a réalisé ce remue-ménage mais il était déjà trop tard. « Le personnel m’a indiqué que toutes mes affaires avaient déjà été jetées à la déchetterie. Il ne restait plus que mon vélo. »
Dans cette histoire, trois vélos ont été perdus dont un qui servait au frère aîné à se rendre au travail. Mais c’est surtout sur le plan familial et sentimental que cette erreur touche le Girondin. « J’ai perdu des anciens livres et jouets mais surtout des objets ayant appartenu à ma mère et même mes grands-parents dont des albums photos. » Des souvenirs irrécupérables.
Une cagnotte ouverte
En dernier recours, Léo a donc décidé se lancer une cagnotte avec « l’espoir de pouvoir racheter en priorité » les vélos détruits. « Ça me tient à cœur notamment pour que mon frère puisse aller travailler. Par contre, je sais bien qu’on ne pourra jamais racheter les photos et souvenirs. »
Après cette mésaventure, Léo s’est également rapproché de Domofrance pour clarifier la situation. L’Eysinais sait qu’obtenir gain de cause sera complexe. « Si je veux être dédommagé, c’est quasiment impossible car je n’ai aucune facture », détaille le jeune homme de 20 ans qui conçoit aussi que la perte d’objets sentimentaux n’a pas de prix.
Contactée par actu Bordeaux, Domofrance n’a pas donné suite à nos sollicitations à l’heure où nous écrivons ces lignes. L’entreprise d’habitat, restée muette auprès de la famille pendant près d’un mois, a cependant proposé un rendez-vous à la mère de Léo.
Ce dernier explique que Domofrance a demandé de faire « une estimation des pertes » pour tenter d’obtenir un dédommagement. Cela peut permettre de reconstruire ce petit bout de mémoire envolé.
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