À Gaza « c’est une hécatombe, jamais vue dans l’histoire de la presse » que dénonçait la centaine de journalistes rassemblés sous l’Ombrière du Vieux-Port hier soir. Mobilisés à l’appel de la plupart des organisations syndicales et professionnelles à Marseille, mais également à Paris et Strasbourg, ils ont déploré la mort de près de 200 personnels de médias palestiniens depuis le 7 octobre 2023, rappelant les chiffres de Reporters sans frontières, du Comité pour la protection des journalistes ou de la Fédération internationales des journalistes.

Égrenant au micro les noms de ceux qui ont péri « stylo en main » ou « visé par un tir de char », alors « qu’ils portaient un casque ou un gilet pare-balles siglés Press », les journalistes mobilisés ne voulaient pas croire que leurs confères et consœurs sont « de simples dommages collatéraux d’une guerre mais bien des cibles » de l’armée israélienne qui « organise un black-out médiatique sur Gaza ».

On relayait ensuite au micro les témoignages de femmes et d’hommes « qui tentent de continuer à décrire ce massacre sur place » et pour lequel « la perte de proches et de collègues est devenue une routine macabre ». Avant d’appeler à « la fin du massacre des journalistes palestiniens » et à « l’ouverture immédiate de Gaza à la presse internationale ».