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Rédaction Paris

Publié le

9 août 2025 à 9h26

Un geste filmé et devenu viral. Puis, le schéma habituel des commentaires politiques. Quelques jours après avoir été observé en train d’allumer sa cigarette avec la flamme située sur la tombe du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe dans le 8e arrondissement de Paris, Hakim K. a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis, vendredi 8 août 2025, a rapporté l’Agence France-Presse (AFP).

Une toxicomanie et une addiction à l’alcool

Jugé en comparution immédiate, l’homme de 47 ans, conducteur d’engins de travaux, a déclaré « regretté amèrement » et « s’excus (er) auprès de tous les Français ». Selon lui, cet acte s’avérait « la bêtise du siècle ». D’après une expertise psychiatrique menée dans le cadre de l’enquête, le prévenu a développé « une polytoxicomanie, une addiction à l’alcool, et un TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) », selon la présidente du tribunal. Un trouble bipolaire lui a également été diagnostiqué.

Mardi 5 août, une vidéo montrant un homme en génuflexion sur la tombe du Soldat inconnu pour allumer sa cigarette, sous les regards interloqués d’une poignée de touristes, avait massivement circulé sur les réseaux sociaux. S’en étaient ensuivis des commentaires réprobateurs de la classe politique. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait ainsi fustigé un geste « indigne et misérable » qui bafoue la « mémoire de ceux qui sont morts pour la France ».

Installée le 11 novembre 1920, la sépulture symbolise les soldats morts pour la France au cours de son histoire. Une flamme éternelle a été apposée trois ans plus tard. Chaque soir, cette dernière est ravivée par l’association « La Flamme sous l’Arc de Triomphe, Flamme de la nation ». L’organisation a fêté ses cent ans en 2025. À cette occasion, le chef de l’État Emmanuel Macron avait remis un glaive au général Saint Chamas, président de la Flamme.

Avec AFP

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