Dans Man of Steel, Zack Snyder faisait des choix radicaux avec son Superman. Certains n’ont pas fait l’unanimité, bien qu’ils méritent qu’on s’y attarde.
Contre toute attente, James Gunn a réussi son pari. En relançant l’univers DC Comics au cinéma avec son comparse de toujours Peter Safran, le réalisateur des Gardiens de la Galaxie a réussi à ramener Clark Kent dans le zeitgeist. Entre ses mains, Superman est redevenu un héros lumineux et inspirant, qui combat les tyrans et sauve les écureuils.
Il y a seulement quatre ans, le héros kryptonien était encore incarné par Henry Cavill dans Zack Snyder’s Justice League, dans une version radicalement différente de celle de David Corenswet. Douze ans après la sortie de Man of Steel, profitons de la popularité renouvelée de l’homme plus rapide qu’une locomotive pour revenir sur ce reboot impulsé par Zack Snyder (et Christopher Nolan, on l’oublie souvent, qui avait proposé à la Warner les premières pistes narratives pour le film).
Car on trouve dans le film de 2013 une idée souvent moquée et décriée, qui a failli être une vraie bonne réinvention du personnage sans être une trahison même de ses principes.
Clark pourrait quand même éteindre la lumière dans la Forteresse de Solitude en partant…
Cachez cette mort que je ne saurais voir
Au commencement, il y avait la censure. En 1940, l’éditeur DC Comics Whitney Ellsworth a instauré une règle pour les super-héros de l’écurie : interdiction de tuer les ennemis. La faute à des plaintes des parents qui voyaient leurs enfants lire des histoires trop violentes à leur goût… Le comic-book étant un art populaire avant tout, il valait mieux s’adapter plutôt que de risquer de perdre son public cible.
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