Après la découverte d’un premier cas de dengue autochtone à Belley, le 28 juillet dernier, une enquête avait été diligentée par l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS) et Santé publique France. Dans un périmètre de 200 mètres autour du foyer concerné, « environ 70 maisons » avaient été sondées par quatre agents des services de santé. L’objectif était de vérifier si d’autres personnes avaient été infectées. « On ne s’attend pas à trouver beaucoup de cas supplémentaires, expliquait à l’époque Élise Brottet, épidémiologiste pour Santé publique France.
50 à 80 % des cas sont asymptomatiques
« En moyenne, grâce à ces opérations de terrain, deux à quatre nouveaux cas sont identifiés. » Résultat, quelques jours plus tard, « l’enquête menée à Belley a permis d’identifier un deuxième cas de dengue autochtone », explique l’ARS. À ce jour, trois cas de dengue ont été identifiés sur le secteur. Le patient zéro aurait contracté la maladie en Asie du Sud-est, avant d’être piqué par des moustiques tigres belleysans. Ces derniers ont transmis la maladie à un deuxième patient, puis à un troisième, qui sont devenus les premiers cas autochtones de l’Ain. Pour rappel, certaines formes de la dengue peuvent être mortelles, mais « 50 à 80 % des cas sont asymptomatiques », rassure le ministère de la Santé.