L’AFP a eu accès à la « lettre de cadrage » que François Bayrou a adressée aux partenaires sociaux. Ils ont jusqu’au 15 novembre pour discuter avec le patronat.

lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 09/08/2025 15:16

Mis à jour le 09/08/2025 15:46

Temps de lecture : 2min

Le Premier ministre François Bayrou, le 30 juillet 2025, sur le perron de l'Elysée. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le Premier ministre François Bayrou, le 30 juillet 2025, sur le perron de l’Elysée. (THOMAS SAMSON / AFP)

Dans son plan pour redresser les finances publiques présenté mi-juillet, François Bayrou avait annoncé l’ouverture d’un « nouveau chantier » sur l’assurance-chômage. Un mois plus tard, le voilà qui avance. Le gouvernement a, en effet, adressé vendredi aux partenaires sociaux sa « lettre de cadrage », ont appris Les Echos et l’AFP samedi 9 août.  

Selon le document consulté par l’AFP, cette feuille de route fixant le cadre de la négociation d’une nouvelle réforme a l’objectif d’atteindre « 2 à 2,5 milliards d’euros » d’économies par an en moyenne de 2026 à 2029.

Cette « lettre de cadrage » du gouvernement donne aux partenaires sociaux jusqu’au 15 novembre pour s’accorder sur un moyen de faire ces économies sur le régime d’assurance-chômage. Elle précise aussi que l’objectif est de « monter en charge » pour atteindre « a minima 4 milliards d’euros d’économies en régime de croisière à partir de 2030 ».

Afin de « favoriser le retour rapide à l’emploi », le document ajoute qu’il faudra « modifier la durée minimale d’emploi et la période de référence nécessaire à l’ouverture d’un droit au chômage qui détermine la durée maximale d’indemnisation ». « La situation financière du régime de l’assurance chômage et la nécessité de travailler plus nombreux rendent nécessaire une évolution des règles de l’assurance chômage », insiste le Premier ministre, François Bayrou.

Lors d’une précédente réunion, lundi 21 juillet, la secrétaire générale de la CFDT avait donné le ton, en évoquant « un carnage total » à venir « pour les demandeurs d’emploi ». Marylise Léon dénonçait alors « un volume d’économies qui n’a jamais été fait ». Cette nouvelle réforme intervient alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année.