Prenant acte de l’inflexibilité des autorités algériennes sur les questions migratoires et sur la détention de deux ressortissants français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, le président français a demandé au gouvernement de durcir instamment le ton sur l’immigration. Réplique ce jeudi : selon le ministère algérien des Affaires étrangères, sa lettre « exonère la France de l’intégralité de ses responsabilités et fait porter tous les torts à la partie algérienne » alors que « rien n’est plus loin de la vérité et de la réalité ». La France, renchérit-il, a « procédé par injonctions, ultimatums et sommations ».