PORTRAIT – Depuis bientôt trente ans, le dessinateur, sculpteur et graveur autodidacte arpente les cinq continents. Il en revient avec ses carnets remplis de notes et de croquis qui l’aideront à créer dans son atelier du Tarn des œuvres grandioses qui disent la splendeur de ce qu’il a vu et ressenti.
«La beauté est un uppercut ou une caresse. Parfois, je sais que je vais la rencontrer ; parfois, je vais la chercher ; parfois elle me prend par surprise, là où je ne l’attendais pas. Elle est déroutante, je la trouve toujours plus intense dans un visage, dans une attitude, dans une lumière, dans un moment de vie ou dans la nature que dans la création humaine. La beauté est évidemment propre à chacun et jamais absolue. Miss Monde est moche ! »
C’est dans une maison de maître nichée au milieu d’un trou de verdure, à Puybegon, dans le Tarn, qu’Emmanuel Michel a posé, voici bientôt vingt ans, palettes et pinceaux, herminettes et burins, fusains et crayons, mais aussi presse à gravure, bidons d’acide, découpeur plasma, masses, fûts métalliques… Si beaucoup d’artistes possèdent toute leur vie un domaine de prédilection, ce n’est pas son cas. Lui est multiple : un homme-orchestre version beaux-arts globe-trotter.
Tête de pioche
Lors d’un voyage au sein de l’ethnie San, à Tsodilo Hills, au Botswana.
Collection de l’artiste Emmanuel
Au gré de ses voyages à travers les cinq continents et selon son humeur…
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