Une touriste américaine, en voyage en Arizona, s’est accidentellement retrouvée avec une chauve-souris dans la bouche et 18 000 euros de frais médicaux à payer pour son traitement contre la rage, après un problème d’assurance.
C’est un voyage qu’elle ne risque pas d’oublier. Erica Kahn, une Américaine de 33 ans, voyageait avec son père dans le Glen Canyon, au mois d’août dernier. Alors qu’elle photographiait le ciel, elle remarque que des chauves-souris virevoltent autour d’eux. Sans paniquer dans un premier temps, elle finit par se mettre à crier quand un des animaux se retrouve coincé entre son appareil photo et elle. En hurlant, elle permet alors à l’animal de se faufiler dans sa bouche quelques secondes, raconte Le Parisien qui relaye une information du média spécialisé KFF Health News.
Si elle n’a pas remarqué que la chauve-souris l’avait mordue, son père, qui est médecin, lui recommande tout de même d’aller à l’hôpital pour recevoir le vaccin contre la rage. Mais, aux États-Unis, les frais médicaux sont exorbitants et Erica Kahn venait de perdre son travail et son assurance santé avec. Inquiète du coût de son hospitalisation, elle souscrit une assurance en ligne et se rend finalement à l’hôpital.
Un délai de 30 jours
Pendant deux semaines, elle va recevoir un traitement préventif contre la rage dans des cliniques d’Arizona et du Massachusetts, d’où elle vient. Elle reçoit en tout quatre doses du vaccin antirabique et quatre injections d’immunoglobuline, qui renforcent ses anticorps contre le virus de la rage. Après toutes ces procédures, Erica Kahn reçoit finalement une facture de 20 749 dollars (17 800 euros) en décembre.
Si elle croyait être protégée, l’assurance de la jeune femme ne couvrait en fait aucun traitement. Selon les termes de son contrat, un délai de carence de 30 jours est obligatoire avant que les traitements ne puissent être pris en charge. Depuis l’incident, elle a changé d’assurance en trouvant un nouveau travail. Néanmoins, il reste encore 16 000 euros à payer, d’après Le Parisien.
publié le 8 août à 11h30, Thea Ribault, 6medias
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