l’essentiel
Samedi 5 octobre, en fin de matinée à la terrasse du café situé à côté de la mairie de Duravel, nous avons rencontré le Lotois Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération française de basket-ball.
Notre dernière rencontre remonte à plus de dix ans…
C’était le 1er juin 2013 sur le terrain de basket, place du Foirail, à l’occasion du 60e anniversaire du club de Duravel. J’étais d’ailleurs accompagné d’Alain Jardel, Cadurcien comme moi-même qui, entre autres a été entraîneur de l’équipe de France de basket-ball féminin de 1997 à 2006. Tous les deux, nous sommes très attachés à la région et à Duravel pour y avoir joué dans notre jeunesse.
Vous êtes très pris par vos obligations. À quoi est due votre présence à Duravel ?
Je devais venir le 14 septembre, car c’est l’anniversaire de ma mère décédée, et je viens tous les ans au cimetière à Puy-l’Évêque. Malheureusement le 14 septembre c’était la grande parade olympique et le président de la République a souhaité que je sois présent. J’ai donc décalé ma venue à Duravel, avec aussi le plaisir de revoir tous mes amis.
Votre responsabilité vous oblige à beaucoup de déplacements ?
Là je suis entre deux avions, j’arrive de Shanghai en Chine et après mon passage à Duravel, je pars à Tarbes où j’ai joué ; ce sont mes dernières sorties officielles ensuite je reviendrai comme chaque année.
« C’est compliqué de relancer la machine après les JO »
Dernière sortie officielle, c’est-à-dire ?
Je suis ingénieur de formation et en 1996 je deviens responsable de l’organisation du championnat d’Europe junior en France qui fut un grand succès. Je suis à la Fédération de basket-ball depuis 28 ans, dont 14 ans comme président, et là c’est un temps plein. En 2020, aux dernières élections, j’avais annoncé que c’était mon dernier mandat parce que c’est compliqué de se remobiliser après les JO en France pour repartir et relancer la machine.
Le basket français a bien évolué ; vous terminez d’une très belle manière ?
Les licenciés ont été en constante augmentation, cette année a été riche, les jeunes ont remporté quatre médailles d’or et une d’argent sur six compétitions avec les U16, U18, U20 se rajoutant aux trois médailles d’argent des JO en France. Nous avons montré que, aujourd’hui, nous pouvons rivaliser avec les plus grands.