LES INCROYABLES SCÉNARIOS DE LA FIN DU MONDE (2/6) – Créées comme l’image inversée des pathogènes naturels, les bactéries miroir pourraient résister à tous leurs prédateurs. Si elles se propagent, leur impact sur les écosystèmes pourrait être incontrôlable. Et pourtant, certains chercheurs n’ont pas renoncé à les fabriquer…
Elles ne devaient jamais quitter le laboratoire. Les bactéries miroir étaient censées rester confinées, surveillées, neutralisées. Pourtant, quelques-unes se sont échappées et en quelques mois elles se sont multipliées, ont franchi les frontières, infiltré les écosystèmes… et commencé à tuer humains et animaux. L’échappée de ces pathogènes qui n’auraient jamais dû quitter les paillasses était-elle intentionnelle ? Était-ce le fruit d’un criminel, ou un malheureux accident ? Toujours est-il que les bactéries miroirs ont colonisé l’environnement et se sont attaquées à un très large spectre d’êtres vivants incapables de s’en défendre, des micro-organismes du sol aux êtres humains.
Pour comprendre ce qu’est une bactérie miroir, imaginez vos deux mains : elles semblent identiques, partagent la même structure, et pourtant, il est impossible de les superposer parfaitement. L’une est le reflet de l’autre : semblables, mais inversées. En chimie, ce phénomène porte un nom …
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