Avec son roman Intérieur nuit, Nicolas Demorand évoque
sans filtre sa bipolarité. Le livre du journaliste
de France Inter connaît un grand succès en librairie.
Selon des informations de Puremédias, plus de
50.000 exemplaires se sont vendus.

Dans ce livre, Nicolas Demorand, complice de
Léa Salamé
, dévoile souffrir de bipolarité depuis
trente ans et relate ses séjours en
structure psychiatrique. Il avait caché ce trouble
pendant de longues années à tout le monde…sauf à Léa Salamé.

Un succès pour Nicolas Demorand

Un succès pour
Nicolas Demorand
. Selon les dernières estimations de ventes du
groupe d’études de marché GFK, son roman vient de dépasser les
50.000 ventes en moins de trois semaines, entre le
27 mars et le 13 avril. Son roman est dans le top 5 des
livres
les plus vendus en France depuis quinze jours.

Les révélations de Nicolas Demorand ont résonné dans la vie de
beaucoup de Français. « Je suis malade mental
et j’ai donc appris le silence, la dissimulation et le
mensonge.
Je me tais, je vis ce qui m’affecte dans la
solitude, je rase les murs.
Parfois, je donne le change ou fais belle figure – alors que j’ai
envie de mourir. » écrit-il dans Intérieur
nuit.

Léa Salamé a beaucoup aidé l’animateur
de radio

Face à la maladie, le
journaliste Nicolas Demorand
a pu compter sur le soutien de sa
collègue et amie, Léa Salamé. “C’est un événement qui a
fracturé la banquise en moi. On peut remonter la chronologie. Le
premier événement qui fracture quelque chose en moi, c’est
une discussion avec mon ami Léa Salamé, avec qui
on présente la matinale. C’est l’une des rares…
Oui, voilà, c’est l’une des rares à savoir, et à savoir
tout.
 » confie-t-il sur le plateau de C à
vous.

C’est également Léa Salamé qui a poussé l’animateur de France
Inter à écrire un roman. : « As-tu essayé le
médicament du livre, de l’écriture ?
 » lui lance un
jour la femme de Raphaël Glucksmann. Et Nicolas Demorand a fini par
suivre son conseil. “Au début je dis, il n’y a pas de question,
c’est impossible, jamais j’écrirai, jamais, jamais,
jamais
. Et la brèche continue. Et ensuite j’ai rencontré
mes deux éditeurs. C’était la première fois que je parlais à des
gens que je ne connaissais pas de ma maladie. Et je les ai
rencontrés, mais en tremblant, de peur, de honte, les
larmes aux yeux, en hyperventilation
. Mais la banquise a
continué à se fracturer.’’