L’une des deux équipes a montré ses limites à certains moments. Pourtant, en finale du Top 14 la saison dernière, elles ont eu bien du mal à se départager, poussant jusqu’aux prolongations (33-39). Un scénario haletant, mais qui ne pèse pas lourd aux yeux de Patrice Collazo. Ce dernier préfère mettre en lumière le style de jeu du Stade Toulousain.

 

« Je voulais voir la finale qui opposait les deux équipes ayant dominé la saison, tant en Top 14 qu’en Champions Cup. On tourne, on vire mais le rugby commencera toujours devant. Vous avez beau avoir les meilleurs systèmes offensifs, les meilleurs trois-quarts, les meilleurs ceci ou cela, le Top 14 est différent de la Coupe d’Europe. Ça n’a rien à voir », dit Collazo.

 

Le Top 14, c’est d’abord le combat

 

Dans ses propos, celui-ci a tendance à opposer subtilement deux visions du rugby. Celle plus spectaculaire et offensive incarnée par la Champions Cup, et l’autre plus rugueuse et structurée propre au Top 14. Selon Patrice Collazo, malgré la qualité des systèmes offensifs et des lignes arrière, c’est toujours le combat « devant » qui dicte l’issue des matchs dans le championnat français.

 

« Ceux qui gagnent, ce sont ceux qui dominent dans le jeu d’avants. Cette finale n’a fait que me conforter dans mon sentiment. On a donc besoin de densité », conclut-il dans les colonnes de Midi Olympique. Il rappelle ainsi que le Top 14 obéit à des logiques différentes de celles de la Coupe d’Europe, où le jeu peut paraître plus ouvert et fluide. Pour Collazo, cette distinction est essentielle pour comprendre les dynamiques de performance des équipes, notamment en phase finale.

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Pour résumer

Le Top 14 reste un championnat de combat, selon Patrice Collazo. Malgré une finale haletante entre deux équipes dominantes, il insiste sur le fait que la clé du succès réside dans la puissance des avants, bien plus que dans les systèmes offensifs spectaculaires.

Voldi Fréjus Hounvio