RÉCIT – Près d’un tiers de ces manifestations a disparu ces quatre dernières années. Pour les maires et les bénévoles, les contraintes ne cessent de s’accumuler.
« Pour organiser notre fête, il nous fallait une vingtaine de bénévoles. Mais nous n’étions plus que cinq… », souffle, résigné, le maire de Villerville. En 2024, pour la première fois dans ce village du Calvados, les traditionnelles festivités du mois d’août ont été annulées. Un scénario de plus en plus fréquent dans de nombreuses régions de France, où les contraintes liées à l’organisation de ces fêtes s’accumulent, année après année : 30 % des événements de ce type, organisés sur le territoire national, ont même disparu depuis quatre ans, révèle un sondage Infopro réalisé en novembre 2024 pour Les Plus Belles Fêtes de France.
À Châteaumeillant, dans le Cher, le maintien de la fête des Grattons, née en 1689, est aujourd’hui en péril. « On meurt à petit feu », se désole une membre du comité des fêtes. En cause : la baisse du pouvoir d’achat qui frappe de plein fouet les festivités locales. En Gironde, à Blasimon, même constat. Les célébrations du village, qui s’étendent…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous