Alors que la communauté internationale s’indigne de plus en plus de la famine, des pénuries de denrées et du chaos qui règne sur la bande Gaza, ce recueil s’impose comme un souffle d’espoir.

Une quinzaine de jeunes Gazaouis y racontent leur vie et leur aspiration en temps de guerre. Oscillant entre des histoires douloureuses, oui, mais empreintes de résilience, laissez-vous transporter sur la terre de Gaza, où les oliviers sont rois.

En 2014, le professeur de littérature mondiale et d’écriture créative à l’Université islamique de Gaza, Refaat Alareer, a l’idée de rassembler ses étudiants autour d’un projet littéraire destiné à la communauté internationale. L’objectif est de revenir sur les événements de L’opération Plomb durci survenue en 2008 à travers des histoires de résistance, de solidarité et d’espérance.

Après plusieurs ateliers d’écriture en classe, une première version anglaise du recueil intitulé Gaza writes back fait le tour du monde.

Plus de dix ans plus tard, alors que l’occupation israélienne est toujours d’actualité, les éditions Mémoire d’encrier publient une traduction française de ces textes pour «témoigner d’une solidarité au-delà des frontières».

Refaat Alareer est décédé en décembre 2023 lors d’une frappe aérienne menée par Israël sur Gaza. Son dernier poème, If I must die, est devenu viral sur les réseaux sociaux.

Les récits émouvants dressent le portrait d’une génération animée par un puissant désir de vivre et de rêver. Les fragments de texte ne se contentent pas de décrire les drames de la guerre. On y retrouve des références à la culture palestinienne, telles que l’importance accordée à la terre, à la transmission orale, à la mer et à la danse.

«La guerre, sous toutes ses formes, est une chose hideuse»

Même si le recueil est porteur d’espoir, l’idée n’est pas de romantiser la guerre. La violence des témoignages peut d’ailleurs ébranler les lecteurs, mais ce réalisme est nécessaire pour porter la mémoire d’un peuple sous occupation.

En détaillant les drames et les bonheurs du quotidien, les auteurs démontrent que chaque vie humaine, chaque deuil et chaque espoir compte. L’écriture est ainsi utilisée comme un moyen de préserver la mémoire collective et d’affirmer le droit à l’existence.

En somme, Gaza écrit Gaza met l’accent sur l’importance de partager des expériences vécues et ouvre le dialogue entre la Palestine et le reste du monde.

Accompagnez votre lecture avec un mocktail melon d’eau et menthe

Le saviez-vous? Le melon d’eau est un symbole de résistance pour la Palestine depuis 1967. Lors de la Guerre de Six jours, le gouvernement israélien avait interdit aux Gazaouis de faire flotter leur drapeau.

En guise de réponse, les Palestiniens ont accroché des tranches de melon d’eau à des bâtons de bois pour exposer les couleurs du fruit qui rappellent leur drapeau national. Le symbole a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux depuis que la guerre entre Israël et le Hamas a éclaté en 2023.

Ingrédients:

  • 4 tasses de chair de melon d’eau
  • 2 canettes d’eau pétillante
  • 1 bouquet de menthe
  • 10 glaçons

Préparation:

  • Dans un mélangeur, broyer la chair de melon d’eau et le bouquet de menthe.
  • Passer le mélange au tamis pour ne garder que le liquide.
  • Verser des glaçons dans un pichet d’un litre.
  • Ajouter l’eau de melon au pichet.
  • Compléter le mélange avec les canettes d’eau pétillante.

Santé et bonne lecture!