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C’est l’une des chansons françaises les plus emblématiques des années 80. À tel point qu’il s’agit du morceau le plus interprété depuis la création du jeu « N’oubliez pas les paroles » sur France 2. Depuis sa sortie en 1988, « Nuit de folie » de Début de soirée (et pas l’inverse) a déferlé tel un rouleau compresseur sur la France. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : neuf semaines à la tête du Top 50 et 1,3 million de singles vendus. Rajoutez à cela 46 millions d’écoutes en streaming sur Spotify. Un énorme succès assombri par d’importantes querelles entre les deux membres du duo qu’on peut aisément qualifier de « one-hit wonder » : aujourd’hui, William Picard mène la barque seul sur scène lors des tournées nostalgiques « Stars 80 », alors que son comparse Sacha Goëller est parti avec pertes et fracas. Il a notamment accusé son ancien partenaire de scène d’escroquerie, s’estimant moins payé que lui pour les concerts.

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« Cela m’a mis en colère »
En interview pour le magazine Ici Paris, William remet les choses au clair. Il assure ainsi avoir « fait la chanson seul » : « Sacha était client de la discothèque où je travaillais, à Marseille. On a sympathisé. Puis j’ai réussi le concours d’animateur sur NRJ, mais être derrière une vitre, je n’aimais pas… Il voulait faire de la radio. Je lui ai proposé de prendre ma place. Il a alors fait écouter mon titre à un producteur, qui nous a dit : « Faites un duo ! » ». S’il se rappelle d’un « tourbillon magique », le succès a été très de courte durée pour les deux chanteurs qui, selon William, ont « deux caractères différents » : « Il refusait les photos, les autographes. Moi, j’ai une approche plus chaleureuse avec les gens. On s’est séparés ».

Et William de mettre les choses au clair sur sa brouille aussi bien personnelle que professionnelle avec Sacha : « Il est interprète. Je suis auteur. Il est assez opportuniste et il a escroqué des gens. Cela m’a mis en colère… ». Il accepte toutefois de reformer le groupe, suite à la proposition d’un producteur, mais cela va durer plus longtemps que prévu. « Je ne voulais pas me reformer avec Sacha, mais je suis le parrain de sa fille Mélanie, j’ai accepté. C’est devenu une tournée, puis il y a eu les films. Après, Sacha s’est fait virer » résume celui qui vit désormais au Portugal et qui prend toujours part à la tournée « Stars 80 », qui va prendre fin après une dernière série de concerts courant 2026.