Quand les vacances ne se passent pas exactement comme prévu… Une famille niçoise de sept personnes, dont un enfant de 3 ans, avait prévu d’aller se promener du côté du Puy du fou en cette saison estivale. Et avait réservé un vol easyJet dimanche 3 août à 19h55, avec retour le mercredi 6 août.
Sauf que l’avion n’est jamais parti. « Le vol a été retardé plusieurs fois, mais ils ont fini par commencer l’embarquement, raconte Christelle, passablement énervée. Puis, à 22h39, alors que certaines personnes étaient déjà dans l’avion, ils ont annoncé que le vol était annulé. Et aucun avion avant mardi, alors qu’on devait rentrer mercredi. Résultat, on a dû annuler le séjour au Puy du fou. »
La Niçoise en veut à la compagnie aérienne low cost. « EasyJet nous a menés en bateau, s’ils l’avaient dit plutôt, on aurait pu trouver une solution alternative, mais à 22h39 c’était trop tard, poursuit-elle. On attendait tellement ce voyage, on avait commencé à regarder les horaires des spectacles…. Et là, c’est 3.000 euros qui partent en fumée. »
Si la compagnie aérienne devrait rembourser les billets d’avion, rien n’est moins sûr concernant le Puy du Fou, qui ne veut rien savoir, selon Christelle.
Couvre-feu
L’avion de ce vol Nice-Nantes devait revenir à Nice dans la soirée. L’annulation à Nantes a aussi provoqué son lot de problèmes, notamment pour un groupe de cinq personnes âgées de 79 à 91 ans, qui s’est retrouvé délaissé par la compagnie aérienne.
Easyjet a expliqué que l’annulation du vol Nantes-Nice était due « à des restrictions imposées par le contrôle aérien sur les vols précédents et ayant engendré des retards, ce qui signifie que le vol n’aurait pas pu arriver avant le couvre-feu de l’aéroport de Nantes ».
Pour rappel, un couvre-feu est en vigueur à l’aéroport Nantes-Atlantique depuis le 8 avril 2022: il interdit les décollages et les atterrissages entre minuit et 6 heures du matin. À Nice, l’aéroport s’est engagé à éviter les vols entre 23h30 et 6h du matin, selon sa charte de bonne conduite.
Une histoire de couvre-feu qui ne convainc pas vraiment Christelle. « Dans l’aéroport, tout le monde disait que le vrai motif de l’annulation, c’était que le personnel de la compagnie habitait à Nice et n’aurait pas le temps de faire l’aller-retour pour revenir dormir chez eux. »