Ce soir, Franck Dubosc revient sur W9 dans la comédie 10
jours sans maman, diffusée à 20h50. L’occasion de retrouver
l’acteur dans un rôle qui mêle humour et tendresse
:
celui d’Antoine Mercier, directeur des ressources
humaines d’une grande enseigne de bricolage, Briconautes. Alors
qu’il s’apprête à décrocher une belle promotion, sa femme Isabelle
(Aure Atika) décide de s’offrir quelques jours de vacances, le
laissant seul avec leurs enfants. Résultat, Antoine se retrouve à
jongler entre son boulot et la gestion du quotidien familial…
un vrai marathon parental, source de gags à la
chaîne et de moments émouvants.

Depuis son rôle culte de Patrick Chirac dans la trilogie
Camping, Franck Dubosc est devenu un visage incontournable de la
comédie française.
Celui qui a succombé à la chirurgie esthétique
enchaîne les
films, les tournées et les projets, tout en restant fidèle à son
style : drôle, accessible, et toujours un brin
attendrissant.

Entre comédie et culture : Franck Dubosc à Ramatuelle pour une
pause bien méritée

Récemment, l’acteur a bouclé le tournage de Les caprices de
l’enfant roi, une comédie historique qui raconte
l’adolescence du futur Louis XIV, caché dans une
troupe de théâtre par Cyrano de Bergerac lui-même. Tourné notamment
près de la cathédrale du Mans, le film devrait offrir un mélange
original entre Histoire et fantaisie. Après ce tournage, Franck
Dubosc a pris quelques jours de repos dans le Sud
avec Danièle, sa compagne depuis de longues années.

Mariés depuis 2009, les deux tourtereaux ont deux fils :
Raphaël, 15 ans, et Milhan, 12 ans. Leur escapade les a menés
jusqu’à Ramatuelle, où se tient chaque été le célèbre Festival de
Ramatuelle, fondé en 1985 en hommage à Gérard Philipe. Cette
institution culturelle, dirigée par Michel Boujenah depuis 2007,
attire chaque année de nombreux artistes.

L’acteur se livre sur ses origines modestes et la place de
l’argent dans sa vie

Cette fois, le couple a assisté au spectacle Stand
Alone de Philippe Lellouche, un one man show intime,
entre humour et confidences. Avant lui, Luc
Montigaud avait mis le public en jambes. « Mon pote a enflammé
Ramatuelle hier ! Tellement drôle ! », a écrit Franck Dubosc
en story Instagram après avoir posé avec Philippe
Lellouche
dans les coulisses. L’acteur savoure sa vie et
il a bien raison. Toujours très franc, il s’était confié à La
Tribune Dimanche au sujet d’un thème parfois tabou : l’argent.
Issu d’un milieu modeste, il n’a jamais eu de piston pour
percer dans le métier.

« Je ne viens pas d’un milieu très friqué. J’aurais préféré
faire partie de ceux qui partent en vacances au ski et qui montent
à cheval… », admet-il. Enfant, depuis les fenêtres de son HLM
au Grand-Quevilly, il regardait passer les camionneurs et enviait
leur liberté : « Je me disais : qu’est-ce qu’ils ont de la
chance de parcourir la France avec cette liberté de laisser
leur imagination vagabonder. ».

« Depuis qu’ils sont morts, j’assume
davantage » : Franck Dubosc raconte comment la perte de ses parents
l’a libéré face à l’argent

Aujourd’hui, le petit garçon de Normandie est devenu une star du
cinéma français, et il assume pleinement ce qu’il a gagné
:
« Mon argent, je ne l’ai pas volé. Je paie mes
impôts, qui sont le fruit de beaucoup de travail. ». Comme
beaucoup de « transfuges de classe », Franck Dubosc explique avoir
longtemps ressenti un malaise vis-à-vis de sa réussite
financière.
« J’ai eu longtemps l’impression de trahir
les miens », confie-t-il. Sa mère a bien accueilli sa
célébrité, « directement senti que je n’oublierai jamais d’où
je viens », mais son père, lui, a vécu un profond complexe, au
point d’installer une distance entre eux.

« C’est seulement quand ils sont partis que je me suis
senti, tristement, libre d’être celui que j’étais.
Depuis qu’ils sont morts, j’assume davantage », avoue-t-il.
Aujourd’hui, il se sent aussi délivré d’un autre poids : « Mon
complexe de l’acteur de comédie. ». Des paroles qui
rappellent les confessions récentes de Kev Adams.
Dans un
milieu où beaucoup préfèrent éviter les sujets d’argent, Franck
Dubosc a choisi la franchise. Et ça fait du bien
!