Populaire et gratuit, ce service de paiement en ligne pensé par la Banque centrale brésilienne a supplanté les autres moyens de paiement dans ce pays. Au grand dam de ses concurrents américains et de la Maison-Blanche.
À des milliers de kilomètres au sud de la faille californienne de San Andreas, au Brésil, un véritable séisme technologique fissure l’hégémonie de la tech américaine dans les paiements en ligne. De Rio à Brasilia, finis les cartes bancaires, les réais brésiliens chipés çà et là par les frais d’opérations des sociétés étasuniennes. Grâce à Pix, un moyen de paiement numérique, public, gratuit et instantané, la septième économie mondiale a repris le contrôle sur ses transactions financières.
Son utilisation est un jeu d’enfant. Il suffit de dégainer son téléphone, transférer de l’argent sur la plateforme et, au choix, scanner le QR Code ou copier-coller la clé – une suite de caractères alphanumériques -, créés par la personne ou le commerçant à qui on souhaite faire un virement. Une notification, et c’est fait. Quelques étapes simples qui ont révolutionné le quotidien des Brésiliens.
Lancé il y a cinq ans par la Banque centrale brésilienne, l’écosystème dématérialisé s’est imposé comme le moyen…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous