« On n’en a pas eu », pestait Petris, toujours aussi franc. « On a joué comme des gamins », abondait Mbenza. Qu’est-ce qui a manqué aux Carolos ce dimanche à la Easi Arena ? À peu près tout. Les bases comme des passes ratées à 5 mètres, des contrôles approximatifs et forcément, une mentalité défaillante.

guillement

On n’a pas eu de couilles.

« La victoire de La Louvière est méritée car nos adversaires avaient davantage faim dans les duels et les seconds ballons quand la partie a commencé, analysait De Mil. Dans les transitions et les longs ballons aussi alors qu’on avait pointé leurs atouts dans ce domaine. Aujourd’hui, ils avaient plus de qualités que nous. »

La présence de Stulic, suspendu, aurait-elle changé quelque chose ? « Vous connaissez son importance. On a essayé de faire sans lui mais ça a été compliqué », reconnaît Petris.

À la fin, le Sporting aurait tout de même pu arracher un point avec les multiples changements où le 4-2-3-1 de De Mil ne ressemblait plus à grand-chose, si ce n’est de passer par les ailes ou balancer des longs ballons pour Sow, entré en jeu comme attaquant de pointe alors qu’il est défenseur central.

Un problème mental, pas physique

« On ne doit rien revendiquer aujourd’hui », estime beau joueur le technicien. Avec un 2/9 alors que la venue de l’Antwerp se profile, la pression est déjà installée sur les épaules des Sambriens. « On ne peut rien trouver de positif dans la rencontre du jour. Ce qui est bien dans le football, c’est qu’on peut vite réagir car ici, c’était une faute professionnelle », certifie Mbenza.

Au risque de reculer encore au classement. D’autant plus que dans 15 jours, les pensionnaires du Mambourg ne joueront pas car la rencontre à Genk a été reportée pour permettre aux Limbourgeois de préparer leur barrage en Europa League.

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À propos de Coupe d’Europe, inutile de justifier la piètre performance des Zèbres par cette dernière car le problème dominical se situait dans les têtes et non pas dans les corps. « Ce n’était pas une question physique mais de mental. On a eu toute la semaine pour préparer le match. Nous étions tous frais », confirme Petris.

Il faudra vite oublier ce jour sans au risque de voir la crise se présentait. « Il doit nous permettre de nous réveiller », espère De Mil. Pour ne pas être endormi totalement par un deuxième KO dans 7 jours.