La France entre dans la fournaise. Lundi 11 août, 12 départements du sud et du sud-ouest basculent en vigilance rouge canicule. Ces zones, où les températures devraient atteindre ou dépasser les 42 °C, rendent la situation particulièrement dangereuse pour les personnes vulnérables. La situation exige une mobilisation renforcée des autorités locales. Toulouse qui devrait atteindre voir dépasser les 42 °C se prépare à cette chaleur. Jean-Luc Moudenc, maire sans étiquette de Toulouse, commente la situation au micro de RTL Matin.
« Il y a un dispositif spécial qu’on applique dès l’alerte canicule orange et qu’on renforce avec l’alerte canicule rouge », a-t-il expliqué. Parmi ces mesures, la ville a mis en place des « points fraîcheurs » avec 380 fontaines accessibles grâce à une carte interactive. Ces installations sont particulièrement utiles pour les touristes qui visitent la Cité Rose.
Pour les résidents, notamment les seniors, un dispositif de « restaurants seniors solidaires » a été instauré. « On accueille les seniors pour déjeuner et on leur propose de rester jusqu’à 18 heures dans un environnement climatisé », a précisé le maire, soulignant l’importance de ces espaces pour ceux qui n’ont pas de climatisation chez eux.
Des piscines à tarif réduit
Les piscines municipales voient également leurs tarifs réduits de 3,40 euros à 1 euro pour encourager une plus grande fréquentation. De plus, elles « ont des horaires élargis jusqu’à 20h, 21h », a ajouté Jean-Luc Moudenc. De plus, 45 parcs et jardins resteront ouverts jusqu’à 21h, et une quinzaine d’entre eux jusqu’à 23h.
La ville a mis en place un système de suivi pour les personnes en situation de fragilité, qu’il s’agisse de seniors ou de personnes avec des pathologies ou handicaps. « Ces personnes-là font l’objet d’un contact individualisé et d’un repérage qui est actualisé tout au long de l’année », a-t-il détaillé.
Mais ces initiatives s’accompagnent de défis financiers. « On doit faire des choix. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un petit tiers des Toulousains qui paient un impôt municipal avec la suppression de la taxe d’habitation, ce qui fait qu’augmenter les impôts, c’est encore plus injuste qu’autrefois », a-t-il souligné. Pour maintenir les services publics, « il faut les reformater », a-t-il ajouté, mentionnant la réduction controversée des plages horaires d’ouverture des bibliothèques comme une mesure nécessaire.
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