C’est aux premiers jours d’août, en ce mercredi 6, que le professeur Claude Burlet, 83 ans s’en est allé.

Né le 4 juin 1942 à Laxou au sein d’une famille ouvrière, c’est avec l’ambition de devenir plus tard instituteur que celui-ci grandit, et se passionne pour les études. Une ambition assumée, portée en leitmotiv par un homme avant tout travailleur, qui, une fois sortie de lycée Poincaré intègre l’école normale d’instituteurs à Nancy. C’est à cette période, en 1958, que ce dernier rencontre Arlette, qui comme lui se prépare à une formation dans l’enseignement. Une rencontre à l’occasion des « patronages du jeudi », qui verra nos deux passionnés se lier l’un à l’autre 5 ans plus tard. Une union de laquelle naîtront par la suite deux fils, Gilles et Fabien. Un rôle nouveau pour M. Burlet, qui n’en oublie néanmoins pas son rêve d’enseignement.

Sur tous les fronts, c’est de concours en opportunités, et avec cette envie d’aller toujours plus loin, que ce dernier a vu les portes de l’Université de Nancy s’ouvrir à lui. Présentant sa thèse en 1972 sur l’hibernation du lérot, c’est en qualité de docteur en sciences qu’en 1974 Claude Burlet devient assistant, puis maître assistant, à la faculté des sciences et de médecine de Nancy. Un lieu d’études, de découvertes, d’enseignements, qui le verra obtenir trois ans plus tard, en 1977, le titre de Docteur en médecine.

Nommé professeur la même année, c’est à Liverdun que ce dernier choisit de bâtir son domicile, là, en surplomb de la Moselle entouré des siens. Une carrière riche, qui le voit devenir vice-président, puis président de l’Université de Nancy Poincaré le 2 juillet 1999, à l’aube de l’an 2000. Un poste qu’il occupera durant 5 années avec brio, participant notamment aux rapprochements des universités de Metz et Nancy.

Décoré de l’Ordre National du mérite, des palmes académiques, Claude Burlet avait fait partie du Conseil national de l’éthique. Un engagement au service de la science, pour un homme décrit comme souriant, disponible et affable. Un homme curieux, qui, en 2006, une fois retiré, a poursuivi sa passion quelque temps durant sur les antennes de France Bleu, au service des nouvelles sciences. Un destin à part pour ce fils d’ouvrier, qui plus jeune, ne rêvait que très modestement à postériori, que de devenir instituteur. Un dernier hommage lui sera rendu le mardi 12 août au crématorium de Nancy à 13 h.

Nos condoléances.