Plusieurs pays, dont la France, ont récemment pris une décision similaire, à la suite d’une conférence ministérielle à l’ONU organisée fin juillet.
lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 11/08/2025 06:31
Mis à jour le 11/08/2025 11:09
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, lors d’une conférence de presse, le 11 août 2025 à Canberra (Australie). (HILARY WARDHAUGH / AFP)
L’Australie va reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre du pays, Anthony Albanese, lundi 11 août. « La paix ne peut être que temporaire » tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas d’un Etat, a-t-il déclaré devant la presse.
Le chef du gouvernement travailliste dit avoir reçu des garanties de la part de l’Autorité palestinienne, afin qu' »aucune place [ne soit donnée] aux terroristes du Hamas dans tout futur Etat palestinien ». Sollicité par l’AFP, l’ambassadeur d’Israël en Australie s’est dit « indisponible ».
Fin juillet, le président français Emmanuel Macron a fait part de son intention de reconnaître l’Etat de Palestine à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, fin septembre, en espérant créer une dynamique collective en ce sens. Quelques jours plus tard, le Canada lui a emboîté le pas. Le Royaume-Uni a ensuite assuré qu’il en ferait de même, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Lundi, la Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, a souligné qu’elle réfléchirait d’ici septembre à prendre cette décision.
L’annonce australienne intervient alors que le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dévoilé un plan pour accentuer le contrôle israélien sur l’enclave palestinienne. Le Conseil de sécurité a tenu une réunion urgente dimanche sur le sujet, à l’initiative de plusieurs pays européens.
Les pressions internationales s’accentuent sur le gouvernement israélien pour trouver une issue au conflit, qui a conduit à une grave crise humanitaire dans l’enclave palestinienne assiégée. Au total, les trois quarts des Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980. Cet acte diplomatique a été réalisé par une dizaine de pays depuis le début de la guerre à Gaza.