Pour sa 30e édition, l’événement révèle, depuis le 30 juin, ses nouveaux atouts. 25 autres séances sont encore proposées jusqu’à fin septembre, elles promettent d’être « inoubliables ». Au menu : des lieux emblématiques, une programmation variée pensée pour tous les goûts et des collaborations avec des partenaires engagés. Pour la première fois, neuf sites, dont le parc Bougainville, l’Hippodrome-golf Marseille Borély ou encore l’école des Beaux-Arts de Marseille, accueillent le festival. La Ciotat, berceau du cinéma, rejoint l’aventure avec cinq projections dans différents espaces de la ville : au Palais Lumière et au théâtre de la Mer.
Fervents défenseurs « d’une cinéphilie ouverte et plurielle, à l’image de Marseille », le programme est éclectique et gratuit. « Sans être élitiste, on reste exigeant dans le choix des projections », confie Corinne Laurent, attachée de presse du festival. Ciné-concerts, films cultes, films d’animation, documentaires et même des œuvres rares d’auteurs et d’autrices sont à l’affiche. « Le festival est gratuit depuis sa création parce que, pour certains, c’est la seule manière de voir un film dans ces conditions : sur grand écran comme au cinéma », affirme l’attachée de presse. « La culture, ça reste très cher », ajoute-t-elle. Des films comme Interstellar, Ponyo sur la falaise ou encore Le Comte de Monte-Cristo seront mis à l’honneur. Avec plus de 12 000 spectateurs chaque année, l’événement fait sensation.
Ce festival, en plus d’offrir le moyen d’accéder à des séances de cinéma gratuites, est une aventure collective. « Les gens s’assoient les uns à côté des autres, parlent entre eux, les enfants jouent ensemble, ça crée du lien social », ajoute Corinne Laurent. Un rendez-vous devenu incontournable. Fédérateur, populaire, accessible et gratuit, autant de mots qui définissent ce festival, qu’il ne faut, en aucun cas, louper.