Français Le 6 août 2025, lors d’un débat au tribunal du district de Komsomolsky du territoire de Khabarovsk, le procureur a requis la peine de 10 Témoins de Jéhovah. Les croyants Mikhaïl Dorofeev, Nikolaï Kovadnev et Radion Chitov, accusés en vertu de la partie 1 de l’article 282.2 du Code pénal (organisation des activités d’une organisation extrémiste), le procureur a requis sept ans de prison, et les autres accusés dans l’affaire – les époux Ulita et Sergei Sachnev, Irina Bondareva et son fils Vasily, Marina Voitko, Ivan Nikitine et Svetlana Zharkova – quatre ans de prison en vertu de la partie 2 de l’article 282.2 du Code pénal (participation aux activités d’une organisation extrémiste).
L’enquête pénale a été ouverte le 4 mai 2023. Le 25 mai de la même année, des perquisitions massives ont eu lieu chez des Témoins de Jéhovah à Komsomolsk-sur-l’Amour. Selon l’enquête, les fidèles ont tenu des réunions religieuses, des discours et des services religieux, notamment via Zoom. L’affaire a été portée devant le tribunal en octobre 2024.
Les Témoins de Jéhovah sont accusés d’être impliqués dans les activités d’une organisation extrémiste en raison du fait qu’en avril 2017, la Cour suprême de Russie décidé de reconnaître le Centre de gestion des Témoins de Jéhovah en Russie et 395 organisations religieuses locales comme extrémistes.
Cette décision, qui a entraîné une persécution massive des croyants en vertu de l’article 282.2 du Code pénal, n’avait aucun fondement juridique et doit être considérée comme une manifestation de discrimination religieuse. En juin 2022, la CEDH a rendu son arrêt. une commande sur la plainte des Témoins de Jéhovah, dans laquelle ils ont reconnu que l’interdiction de leurs matériels et organisations et la persécution des croyants contredisent la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et ont exigé l’arrêt des poursuites pénales en vertu de l’article 282.2 du Code pénal contre les Témoins de Jéhovah et la libération des croyants en prison.