Par

Antoine Blanchet

Publié le

17 avr. 2025 à 10h43

Mercredi 16 avril 2025, deux jours après l’accident mortel dans une salle de sport On Air à Paris, l’établissement s’est exprimé sur les réseaux sociaux. Lundi, Alison, une employée de 29 ans, est décédée lors d’une session de cryothérapie. Une adhérente est toujours hospitalisée dans un état grave.

« Sa disparition laisse un vide immense »

« La direction et tous les collaborateurs tiennent à exprimer leur profonde douleur à la suite de l’accident survenu lundi 14 avril dans nos locaux, lequel a emporté notre collègue », indique l’équipe de la salle de sport. « Sa disparition laisse un vide immense dans nos équipes », continue le communiqué qui décrit la victime comme une employée « appréciée de tous pour ses qualités humaines et professionnelles ». La salle de sport exprime aussi ses condoléances aux proches d’Alison.

On Air Paris Voltaire espère aussi que la seconde victime, une adhérente née en 1991, « se rétablira totalement et au plus tôt ». Cette dernière, hospitalisée avec un pronostic vital engagé, est placée dans un coma artificiel depuis mardi.

Des investigations très techniques

Concernant les circonstances de l’accident, la salle de sport, rouverte après deux jours de fermeture, indique que « l’enquête en cours fera toute la lumière et déterminera les responsabilités de tous les intervenants qui seront mis en cause par cette tragédie ». Les investigations « d’une particulière technicité » se poursuivent, nous indique le parquet ce jeudi. « L’hypothèse d’une fuite d’azote ayant considérablement diminué le taux d’oxygène dans la cabine fait partie des différentes hypothèses en cours d’analyse », poursuit le ministère public. Une autopsie de la première victime a par ailleurs été réalisée.

Une absence de communication critiquée

La communication de la salle de sport avait fait l’objet de quelques critiques après les faits. La salle avait laconiquement indiqué que la salle « serait exceptionnellement fermée ». « C’est juste choquant et méprisant pour les victimes », avait réagi une internaute. « Même pas un mot pour l’employée. Ça me dégoûte tellement », avait déclaré une autre.

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