Par

Léa Pippinato

Publié le

12 août 2025 à 10h30

Depuis le début de l’année 2025, plus de 80 femmes sont mortes en France sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Les policiers nationaux se retrouvent souvent en première ligne pour éviter les drames. Menaces, coups, dégradations, plaintes… entre le 7 et le 10 août, les interventions se sont enchaînées à Montpellier

Le 7 août, avenue de la Réglisse, une femme signale avoir été battue par son conjoint devant leurs enfants. Des meubles ont été endommagés. Un homme de 50 ans est interpellé, placé en garde à vue puis présenté au parquet deux jours plus tard.

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Quelques heures plus tard, à 14h10, une autre femme évoque des violences aggravées et une tentative d’enlèvement, impliquant son conjoint et le frère de ce dernier. Deux hommes de 18 et 26 ans sont arrêtés. L’affaire est finalement classée, les faits apparaissant moins clairs qu’annoncé initialement.En début de soirée, à 18h, rue de l’Escoutadou, une mère accuse son ex-compagnon de l’avoir bousculée et menacée de mort à plusieurs reprises devant ses jeunes enfants. L’homme, âgé de 34 ans, est arrêté. La plaignante cesse ensuite de donner suite, bloquant la procédure.

Des plaintes suivies d’interdictions de contact

Le 8 août, à 17h30, impasse de la Fayette, une femme souhaite déposer plainte contre son conjoint pour violences. Un homme de 27 ans est interpellé et déféré deux jours plus tard pour une convocation par procès-verbal. Le 9 août à 21h30, une jeune mère se présente au commissariat avec son bébé de quelques mois. Elle accuse son compagnon de 24 ans. Une interdiction de contact est prononcée. Le 10 août à 11h45, une femme rapporte subir des violences depuis un an. Son compagnon de 28 ans est placé en garde à vue puis soumis à la même interdiction. Enfin, ce 10 août en fin de matinée, rue du Pas du Loup, une soirée festive dégénère. Une femme affirme avoir été frappée par son petit ami, lui aussi âgé de 28 ans. L’intervention des policiers conduit à son interpellation, mais le contexte alcoolisé empêche de confirmer les faits et l’affaire est classée sans suite.

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