Vladimir Poutine pourrait bien recevoir un accueil frisquet en Alaska. L’État américain, qui a longtemps cherché à étoffer ses liens avec la Russie, voire à les célébrer, ne voit plus en effet d’un aussi bon œil son voisin situé de l’autre côté de la mer de Béring.
Donald Trump a déclaré vendredi [8 août] qu’il rencontrerait Vladimir Poutine le 15 août en Alaska en vue de conclure un accord mettant un terme à la guerre en Ukraine. Trump avait laissé entendre précédemment qu’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie pourrait prévoir un “échange de territoires”, et donc que les États-Unis pourraient se joindre à la Russie pour obliger l’Ukraine à céder définitivement une partie de son territoire.
David Ramseur, qui fut l’assistant de deux anciens gouverneurs d’Alaska, Tony Knowles et Steve Cowper, juge le contexte de cette rencontre pour le moins épineux, compte tenu de l’effilochage des “affinités” historiques entre Russes et Alaskiens depuis l’invasion russe de l’Ukraine.
“Les promoteurs de l’Alaska font pression, depuis la création de l’État, pour qu’il devienne un carrefour international, explique David Ramseur, auteur de Melting the Ice Curtain : The Extraordinary Story of Citizen Diplomacy on the Russia-Alaska Frontier [“Faire fondre le rideau de glace : l’histoire extr
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The New York Times (New York)
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