La France a dénoncé mardi le « lourd tribut payé par les journalistes » locaux à Gaza et exhorté Israël à garantir un accès « sûr et sans entrave » aux journalistes internationaux. « Ils doivent pouvoir travailler librement et indépendamment pour documenter la réalité du conflit », a déclaré Pascal Confavreux, porte-parole adjoint du Quai d’Orsay.

Paris a condamné la frappe israélienne ayant tué, dans la nuit de dimanche à lundi, une équipe d’Al Jazeera « dans l’exercice de leur mission d’information », dont le terroriste Anas al-Sharif.

« Les journalistes ne doivent jamais être pris pour cibles », a rappelé le Quai d’Orsay, soulignant leur protection par le droit international humanitaire. Benjamin Netanyahou a assuré avoir ordonné d’autoriser davantage de journalistes étrangers à travailler dans Gaza, sous contrôle de l’armée, mais sans préciser de calendrier.