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Forte de près de 20 ans de carrière, Vitaa s’apprête à tourner une grande page en confirmant qu’elle ne sortirait plus d’album solo après « Charlotte ». Invitée du podcast « Legend », celle qui joue dans « Tout pour la lumière » passe d’ailleurs en revue son parcours, de ses débuts difficiles à sa rencontre avec Diam’s, sans oublier l’éducation de ses enfants ou encore sa fortune. Quand l’animateur Guillaume Pley lui demande de confirmer une rumeur voulant qu’elle ait gagné 96 millions d’euros, l’interprète de « À fleur de toi » laisse échapper un rire franc : « Ah bah bien sûr ! Je suis arrivée en jet là, il est devant. Je me suis posée dans le 17ème ! ». L’occasion pour elle d’évoquer une anecdote amusante concernant sa maman.
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« Tu crois que je suis Mbappé ? »
« C’est récent ça ? Car il y a un truc qui était sorti comme ça il y a quatre ans. Et ma mère m’appelle un jour… Elle y croit à ça ! « Mais dis donc, c’est vrai que tu as gagné 80 millions d’euros ? » » se souvient Vitaa, encore choquée qu’elle ait pu croire à une telle somme : « Je lui ai dit : « Mais maman, tu sais compter ou pas ? S’il te plait ! Tu crois que j’habiterais là ? Tu crois que je suis Mbappé ? » ». Mais cela est-il vraiment de l’intox ? « Quand même, calmons-nous ! On est des chanteurs. Je rêverais d’avoir gagné ça dans ma vie… Je gagne bien ma vie bien sûr mais je suis très très loin de ça » affirme l’artiste de 42 ans et mère de trois enfants, qui estime avoir vendu 3 millions d’albums – dont 1 million avec Slimane sur « Versus » – et qui produit désormais sa musique et ses tournées.
Un tel chiffre lui donne d’ailleurs le tournis. « J’espère un jour gagner ça, ou pas… En vrai, j’espère pas car c’est d’autres problèmes, d’autres sphères » atteste Vitaa, frileuse à l’idée que sa vie bascule complètement à cause de l’argent. Pour remettre les pendules à l’heure face aux rumeurs, l’interprète de « Viens on essaie » avec Julien Doré rappelle une chose très simple : « Déjà, il faut le savoir, si tu n’es pas auteur-compositeur, tu ne gagnes pas ta vie. Si tu es interprète, tu ne gagnes pas ta vie. Je ne sais pas comment ils font. Tu n’as pas de SACEM, tu n’es pas auteur ! ».
« J’étais vendeuse pour payer mon loyer »
Même à l’époque du tube « Confessions nocturnes » avec Diam’s, Vitaa n’est pas devenue richissime. « Non, avec une chanson, ça ne suffit pas. Il faut parler en ventes d’albums pour gagner sa vie. Après, aujourd’hui il y a le streaming c’est différent » explique celle qui a essuyé des années de galères avant le succès : « Jusqu’à ce que je signe en maison de disques, j’étais vendeuse en même temps parce qu’il fallait que je paie mon loyer. Je ne savais pas ce que ça allait donner. Jusqu’à la sortie du premier album, et encore c’est rétroactif, tu ne touches pas d’argent avant un an et demi après la sortie d’un album. Il faut vivre… Tu prends une avance. Mais il y en a qui claquent tout ».
Très économe et prudente, Vitaa a eu la chance d’être bien conseillée par une comptable qui lui a expliqué trois choses cruciales : dans la musique, les artistes touchent leurs revenus « trois fois par an », il faut « mettre de côté » et « les impôts vont te prendre 40% ». De précieux conseils qui lui ont bien servi. « J’ai commencé à gagner ma vie après « A fleur de toi » qui a vendu 400.000 [exemplaires] en trois-quatre mois, et j’ai acheté tout de suite un appartement. Et j’ai bien fait car l’album d’après a moins marché » souligne la chanteuse, dont le dernier disque « Charlotte » compte 80.000 exemplaires vendus et une tournée à guichet fermé.