DÉCRYPTAGE – Plus de végétaux, moins de surfaces imperméables, des fontaines, des revêtements plus adaptés… La ville tente de lutter contre les îlots de chaleur.
« Vous voyez, quand il y a un vide-grenier, je me mets là, à l’ombre », nous montre Pierre-Louis Bez, un artisan à la retraite que tout le monde ici appelle « Pilou ». Il fait doux dans cette portion de la rue de Lorraine, dans le quartier Méditerranée, derrière la gare centrale de Montpellier. Et pour cause : une immense plante grimpante enjambe la rue, d’un trottoir à l’autre, offrant aux passants la douceur de son ombre. En cette fin de matinée d’août, le mercure a déjà largement dépassé les 30 °C par endroits à Montpellier. Mais pas sous l’arche végétale.
Plusieurs façades de la rue sont recouvertes de plumbagos et autres plantes. « Ça crée une ambiance particulière, sourit Gilles, un habitant du quartier. C’était devenu une rue un peu isolée où plus personne n’allait ». La végétalisation des façades lui a redonné une nouvelle vie. « Maintenant, tout le monde veut y habiter ! »
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