ALERTE POLLUTION DE L’AIR – Maintien de la procédure d’alerte de niveau 2 pour pollution de l’air, mercredi 13 août.

Les conditions anticycloniques favorisent toujours l’accumulation des polluants en Vallée-du-Rhône et sur le littoral de la région.

Mercredi 13 août, le Var est donc maintenu en alerte niveau 2 pour pollution de l’air à l’ozone sur persistance de dépassement du seuil de 180 µg/m³, tout comme le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Seul le département des Alpes-Maritimes connaîtra une légère baisse des concentrations en ozone.
Le préfet du Var invite les conducteurs de véhicules à limiter leurs déplacements, à diminuer leur vitesse et à privilégier le covoiturage et les transports en commun.

Les recommandations sanitaires et comportementales :

• Pour protéger votre santé :

– Réduisez vos activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) ;
– En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin ;
– Si vous êtes sensible ou vulnérable*, privilégiez les sorties les plus brèves, celles qui sollicitent le moins d’effort et évitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe (7h-10h / 16h-19h).

• Pour aider à améliorer la qualité de l’air :

– Limitez vos déplacements privés et professionnels, ainsi que l’usage de véhicules automobiles en privilégiant le covoiturage et les transports en commun ;
– Privilégiez les trajets courts et les modes de déplacements non-polluants (marche, vélo…) ;
– Respectez l’interdiction des brûlages à l’air libre et l’encadrement de dérogations ;
– Maîtrisez la température dans les bâtiments (climatisation) ;
– Reportez les travaux d’entretien ou nettoyage nécessitant l’utilisation de solvants, peintures ou vernis.

• Dans le secteur industriel :

Les émetteurs industriels mettent en Tmuvre les prescriptions particulières prévues dans les autorisations d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en situation de crise.

• Dans le secteur des transports :

– Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur les voiries, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ;
– Imposer aux navires à quai dotés de scrubber (systèmes de lavage des gaz d’échappement) l’utilisation de carburant propre (taux de soufre inférieur ou égal à 0,1%) ;
– Reporter les essais moteurs des aéronefs dont l’objectif n’est pas d’entreprendre un vol ;
– Reporter les tours de piste d’entraînement des aéronefs, à l’exception de ceux réalisés dans le cadre d’une formation initiale dispensée par un organisme déclaré, approuvé ou certifié, instructeur.

• Dans le secteur résidentiel et tertiaire :

– Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués par la population ou les collectivités territoriales avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture, vernis décoratifs, produits de retouche automobiles…) ;
– Interdiction stricte des brûlages à l’air libre des déchets verts (suspension des dérogations) ;
– Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes.

• Dans le secteur agricole :

– Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques en tenant compte des contraintes déjà prévues par les programmes d’actions pris au titre de la directive 91/676/CEE du Conseil du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles ;
– Recourir à des procédés d’épandage faiblement émetteurs d’ammoniac ;
– Reporter les travaux du sol.

* Les personnes vulnérables sont les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans, les personnes de plus de 65 ans, les sujets asthmatiques, souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires.
** Les personnes sensibles sont celles se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics. Par exemple : les personnes diabétiques, immunodéprimées, souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux.