La saison dernière a viré au cauchemar pour le Stade Français. En 2023, le club parisien pensait pourtant avoir flairé le bon coup en nommant un duo Laurent Labit – Karim Ghezal à la tête de l’équipe. Les deux hommes venaient de quitter le staff de Fabien Galthié et du XV de France pour mener à bien ce projet. Si dans un premier temps, les Soldats Roses ont réussi une grande saison, terminant deuxièmes et échouant d’un rien en demi-finale du Top 14, l’an 2 fut bien différent.

Labit dénonce l’absence du propriétaire

Dès le début de la saison, le Stade Français a enchaîné les défaites et a été contraint de jouer son maintien jusqu’à l’ultime journée. Au cours de cet exercice, Ghezal a d’abord été remercié, avant que Laurent Labit ne prenne la porte. Dans les colonnes de Midi Olympique, il est revenu sur ce départ.

« J’ai quitté le club à ma demande après seize mois de travail acharné. Ce n’est pas le club qui m’a écarté, c’est moi qui ai demandé à être libéré »

La gestion du club mise en cause

Pour justifier son choix, l’ancien entraîneur du Racing a dénoncé le fonctionnement au sein du club et notamment l’absence de son propriétaire, Hans-Peter Wild.

« Je pense qu’il ne connait pas bien son club, il ne sait pas qui fait quoi. Et on ne lui dit pas toujours la vérité […] Le Stade Français est le seul club de Top 14 dirigé par un président actionnaire absent 90% du temps »

Pour illustrer son propos, il prend notamment l’exemple de la gestion de la masse salariale du club et du cas de Gaël Fickou : « A mon arrivée, j’avais quand même un joueur dans la masse salariale qui portait les couleurs du club voisin, Gaël Fickou parti au Racing en 2021. C’est intéressant de voir le montant qui était imputé dans notre masse salariale pour un joueur qui n’évoluait plus au Stade Français. Le comble, c’est que des jeunes évoluant dans nos clubs partenaires signaient dans d’autres club du Top 14 parce que personne ne les connaissait. Ils n’étaient pas identifiés, on ne les suivait pas, on ne les avait pas rencontrés. Il a fallu tout mettre en place »

Ainsi, Laurent Labit s’en prend également à Thomas Lombard, trop peu présent selon lui : « La gestion incombe à ce moment là au directeur général, or il est très compliqué de travailler sans cadre ni rigueur. ». Depuis, le Stade Français est reparti avec Paul Gustard et tentera de s’éviter une saison galère.

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Pour résumer

Laurent Labit est revenu dans les colonnes de Midi Olympique sur son départ du Stade Français au cours de la dernière saison. L’ancien entraîneur adjoint du XV de France dénonce le fonctionnement au sein du club parisien.

Arnaud Déchelotte